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    Devoir du Goût N° 200

     

     

    SUJET

    Je suis sûr qu’il y a chez chacune et chacun de vous une endroit qui, bien qu’il ait peu changé a subi un changement qui, pour petit qu’il soit, a modifié grandement votre perception de l’endroit où il a eu lieu.

    Et je suis tout aussi sûr que vous mourez d’envie de le raconter. 

    Il en va ainsi chez moi du square Nadar, en haut de la Butte Montmartre, qui a vu arriver un élément de façon étrange depuis que je suis entré en sixième au lycée situé en bas de la Butte.
    L’état de quasi ruine du lycée montre qu’on accorde plus d’importance à l’état d’un minuscule recoin d’un square inconnu  que d’un établissement chargé d’amener les jeunes gens aux sommets des savoirs de l’humanité…
    Bon, il faut admettre que le haut de la Butte est plus rentable grâce aux touristes que le lycée grâce aux élèves…

    J’espère donc lire lundi « l’effet papillon »

    que de petits changements produisent sur votre vie…

     

     

    De l'effet Papillon, je ne connaissais que cette chanson,

    et encore seulement le refrain, pas le détail des paroles !

     

     

    Si le battement d'ailes d'un papillon quelque part au Cambodge
    Déclenche, sur un autre continent, le plus violent des orages
    Le choix de quelques-uns dans un bureau occidental
    Bouleverse des millions de destins, surtout si le bureau est ovale

    Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
    Ça ne surprend plus personne, de notre côté du monde
    Quand le financier s'enrhume, ce sont les ouvriers qui toussent
    C'est très loin la couche d'ozone, mais c'est d'ici qu'on la perce

    C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence

    Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense

    Qu'on l'appelle "retour de flamme" ou "théorie des dominos"
    "Un murmure devient vacarme" comme dit le proverbe à propos :
    "Si au soleil tu t'endors, de Biafine tu t'enduiras
    Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras"

    Si on se gave au resto, c'est un fait, nous grossirons
    Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons, à nos papillons

    Un hôtel un après-midi "aventure extra-conjugale"

    Puis, le coup de boule de son mari, alors si ton nez te fait mal

    C'est l'effet papillon, c'est normal fallait pas te faire chopper
    Si par contre t'as mal au front, ça veut dire que c'est toi l'mari trompé

    Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
    Quand on achète ces cosmétiques, c'est au harpon qu'on se maquille
    Si tu fais la tournée des bars, demain, tu sais qu't'auras du mal
    Pour récupérer, à huit heures, ton permis au tribunal

     C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence

    Pourtant jolie comme expression : petite chose, dégât immense

    Le papillon s'envole, le papillon s'envole
    Tout bat de l'aile

     

    Cela m'a fait penser à ma petite fille

    qui mercredi a dû faire remplir à son père un billet de retard.

     

    Du côté de la vie scolaire, la partie motif avait été complétée

    par : Famille.

     

    Mon fils pas du tout au courant

    (puisque le jour du retard, le vendredi 8, les enfants étaient chez leur maman,

    que depuis le lundi 11, leur maman était en Suisse,

    et qu'elle n'avait pas parlé de cet évènement à mon fils)

    demande à sa fille ce qui s'est passé.

    Elle répond :

    " C'est Simon qui ne trouvait pas sa culotte"

    Je lui ai demandé si c'est ce qu'elle avait dit 

    à la personne qui lui avait ouvert la grille.

    Elle m'a répondu que oui,

    et que la personne lui avait dit

    ah c'est un souci familial alors.

    J'imagine qu'elle a dû se retenir pour ne pas éclater de rire !

     

     Perte de culotte du frère => Retard au collège de la sœur  = Effet Papillon  yes

     

     J'ai fait l'impasse sur l'endroit qui aurait pu changer, en fait je vis très éloignée des lieux où j'ai des souvenirs d'enfant. tongue

      

     

    Effet Papillon


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    Devoir du Goût N° 199

     

     

    SUJET

    Je connais depuis longtemps cette toile d’Andrew Wyeth.
    Chaque fois me vient une série de questions.
    Souvent les mêmes questions…
    Cette jeune femme couchée dans l’’herbe, qu’y fait-elle ?
    Tente-t-elle de fuir ?
    Est-elle surveillée par une marâtre ?
    Veut-elle atteindre ou fuir la maison qu’on aperçoit au loin ?
    Et si oui, pourquoi ?
    Et si non, pourquoi ?
    Faites part de vos conjectures et je vous ferai part des miennes.
    À lundi…

     

     

    Nous sommes le 11 novembre 1918,

    Elise est désespérée, 

    elle se tord de douleur,

    la guerre se termine

    mais son père n'en reviendra jamais !

     

    Il s'appelait Pierre, il est arrivé sur le front le 18 septembre 1914,

    et a été tué le 25 septembre 1914,

    il avait 27 ans.

     

    Elise avait 2 ans 1/2,

    son frère, Léopold, est né 10 jours plus tard,

    le 5 octobre 1914.

    Il n'a donc jamais connu son père !

     

    Une famille, comme tant d'autres,

    marquée à jamais par cette terrible guerre !

     

    Monument aux Morts de Lodève (Hérault) , il fait partie des nombreux morts inscrits.

     

    Elise, la grand-mère paternelle de mes enfants

    portera toute sa vie le poids du manque de son père,

    je l'ai rarement vue gaie.

     


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    Devoir du Goût N° 198

     

     

    SUJET

     

    Ce dessin, probablement inspiré par le risque de voir l’extrême droite arriver à l’Élysée
    m’a rappelé l’époque où les Algériens vivant en France étaient l’objet de remarques
    racistes quand ce n’était pas d’agressions ou d’accusations diverses.
    Ce dessin m’a rappelé quelques scènes vécues dans l’enfance.
    Mais à vous ?

    Que vous ayez été témoin ou qu’un souvenir plus ancien vous revienne, on verra bien lundi ce que vous en pensez…

     

     

     Un lundi matin (en 1986) , à l'hôpital, je réponds à un appel téléphonique

    d'un homme qui voulait se plaindre des soins qu'il avait eus la veille aux urgences.

    En plus, me dit-il j'ai été reçu par un melon !

     

    Lorsque j'ai raccroché j'ai demandé aux collègues

    ce qu'il avait bien pu vouloir dire !

    Je ne connaissais absolument pas cette expression.

     

     

    En 1977, j'ai eu un petit ami Kabyle.

    Il m'a fait connaître cette chanson, qui est toujours dans ma playlist yes

     

     

     

     


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    Devoir du Goût N° 197

     

     

     

     

     

    SUJET

    Mr Renoir en peignant « La loge » porte un regard qui me semble critique sur ce couple dont je ne sais s’il est au concert ou au théâtre.

    Mais à quoi pensent donc les deux moitiés de ce couple ?

    Écoutent-ils ?
    Regardent-ils ?
    Songent-ils mais à quoi ?


    Nous en saurons plus lundi j’espère…

     

     

    Guillaume pense : " Enfin une soirée seuls tous les deux,

    j'espère que cela va nous permettre de nous retrouver" ! 

     

    Mathilde de son côté ne peut s'empêcher de penser à sa fille de 4 ans

    qu'elle a laissé chez les parents de Guillaume.

    Elle se demande si elle n'a pas oublié des consignes !

     

    Elle récapitule :  

    ⇒ La faire manger normalement, pas à la cuillère, ce n'est plus un bébé.

     Insister pour qu'elle se lave, l'hygiène c'est important !

     Bien lui brosser les cheveux, même si elle se plaint quand on tire dessus !

     

    Mais  elle n'a pas confiance, et se demande si elle ne va pas la récupérer en sortant du spectacle !

     

     

    Je ne sais pas comment ça se passe chez vous,

    mais chez nous c'est plutôt çà 

     

     

    Quant aux consignes énoncées ci-dessus 

    elles étaient affichées dans la cuisine d'amis chez lesquels nous avons mangé samedi.

    Elles avaient été écrites par leur belle-fille !

    J'ai halluciné, et encore il en manque une que je n'ai pas mémorisée !

     

    Nous avons gardé 3 petits fils en même temps cette semaine 

    ( 2 de Zhom, et le mien) . 

    Ils se sont bien éclatés, c'est ce qui compte !

     

     

     


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    Devoir du Goût N°196

     

     

    SUJET

    La première chose qui m’est revenue quand j’ai vu cette image, c’est la voix de Tino Rossi.
    « Le plus beau de tous les tango du moooonde… C’est celui que j’ai dansé dans vos braaaas »
    Mais pas seeulement.
     

    Mais vous ?


    Que vous inspire cette toile de Mark Keller ?

    Un souvenir ? Un spectacle ? Un morceau de vie ?
    Nous verrons bien lundi qui ce tango aura inspiré…


    Espérant toutefois que le sujet ne fera pas peine à Alainx qui n’a pas pu danser le tango mais semble néanmoins très bien passé de la danse pour fasciner quelqu’un pour le suivre pour la vie.
    À lundi donc…

     

     

    Je pense n'avoir dansé le tango qu'une fois dans ma vie,

    en tous cas je ne me souviens que de cette fois.

    J'avais 20 ans, je travaillais dans un centre de vacances en Vendée.

    C'était au cours d'une soirée dansante, puis nous avions, lui et moi,

    terminé sur la plage.

     

     

     

     

    A notre retour, j'ai trouvé mon vélo avec un pneu crevé,

     il m'a donc raccompagnée chez moi, en voiture, et est rentré aussitôt.

     

    Il était marié, et sa femme était en vacances avec lui.

    Alors le lendemain tout le monde m'a regardée de travers,

    je n'étais pas très fière de moi !

     

     

    NB : Il me draguait ouvertement depuis une quinzaine de jours,

    j'ai "succombé" lors de ce tango.


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    Devoir du Goût N° 195

     

     

    Sujet

     

    Cette toile de Mark Keller me rappelle quelque chose et m’inspire un conte.
    Mais à vous ?
    Qu’inspire-t-elle ?
    On le saura peut-être lundi…

     

     

    -  Qu'est ce qu'il t'arrive Daisy ?

    - Je suis très triste, un chasseur a tué Donald !

    - Oh, je comprends ton chagrin, mais excuse moi de me réjouir,

    ses excès me font peur.

    Cette bonne nouvelle me donne envie de chanter !  

       

     

    Derrière chez nous y a un étang
    Trois beaux canards s'y vont nageant
    Y'en a deux noirs y'en a un blanc
    V'là l'bon vent v'là l'joli vent
    V'là l'bon vent ma mie m'appelle
    V'là l'bon vent v'là l'joli vent
    V'là l'bon vent ma mie m'attend
    Le fils du roi s'en va chassant
    Avec son grand fusil d'argent

    Mire le noir et tue le blanc ...

     

     

     

     


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  • Devoir du Goût N°194

     

     

    SUJET

     

    Cette « photo modifiée tableau » de Richard Tuschman m’a,

    « interpellé quelque part au niveau du vécu »

    comme on dit quand on joue au « psy mode années 80 »

      
    De fait, quel sens donner à cette toile ?
    Qui part ? Elle  ? Lui ? Eux ?
    Revient-elle ? Part-elle ?
    Qui est la silhouette derrière la fenêtre ?
    Celle qui fait partir ou celle qui fait revenir ?
    Et qui doit partir ou revenir ?
    Bref c’est, comme disait ma mère « un vrai sac de nœuds »…
    Je compte sur les efforts de tous pour donner un sens à cette toile.
    À lundi…

     

     

     

     

    En fait cette femme avec sa valise me fait penser

    à une réfugiée qui fuirait la guerre,

    et arriverait chez des amis qui accepteraient de l'héberger. 

    Quelle guerre, je ne sais pas il n'en manque pas actuellement !

     

    Que pensent son ami et son épouse qui regarde par la fenêtre ?

    Sans doute espèrent ils que les bombes n'arriveront pas jusqu'à chez eux !

     

    Quant à elle, si elle est soulagée d'être hébergée loin du chaos,

     l'accablement d'avoir vu tant de souffrance l'empêche de se réjouir. 

      

     

    J'aurais souhaité raconter quelque chose de décalé,

    de drôle, mais ça ne vient pas !

     


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  • Devoir du Goût N° 193

     

     

     

    SUJET

     

    J’aime particulièrement l’automne mais que vous inspire-t-il ?
    Certains lieux me remuent le peu d’âme qui me reste, surtout celui-ci que j’ai parcouru tant de fois.
    Êtes-vous plus « Ô bruit doux de la pluie, par terre et sur les toits »
    Ou « Longue comme des fils sans fin, la longue pluie
    Interminablement, à travers le jour gris, »
    Êtes vous plus branchés Verlaine ou Verhaeren ?
    Ou êtes vous simplement vous et vos rêves ou vos idées ?
    À lundi, j’espère…

     

     

    Les couleurs de ce début d'automne sont grises et tristes,

    et sont loin de la chaleur des tons de ce tableau.

     

    Le choix des deux vers proposé par le Goût,

    me porte instantanément vers :

    Ô bruit doux de la pluie, par terre et sur les toits 

    Il est bien plus simple que le second.

     

    Puis je suis allée lire le poème de Verlaine

    malheureusement je suis totalement en phase avec la première strophe :

    Il pleure dans mon cœur
    Comme il pleut sur la ville ;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon cœur ?

     

    En effet, Vendredi, alors que je m'apprêtait

    à souhaiter l'anniversaire à une sœur de combat,

    j'ai lu ce message

     

     

    Je savais qu'elle avait récidivé en 2021, 

     (début de métastases osseuses, 16 ans après un cancer du sein)

    en 2022 elle écrivait qu'elle  allait mieux,

    que le médecin lui avait dit qu'elle pourrait vivre encore longtemps,

    et elle parlait de profiter de ses petits enfants !

     

    Mais cette foutue maladie en a décidé autrement,

    mi septembre Josette a rejoint tant et tant de combattantes :

    Paméla et Hélène

    Nathalie

    Faby 

    Loïs

    Anne Marie

     Colette, Mady, agathe, et beaucoup d'autres.

     

     

      

    Octobre Rose


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    Devoir du Goût N° 192

     

     

     

     

    SUJET

     

    Cette scène, courante dans un bar, l’est beaucoup moins dans l’œuvre d’un peintre.
    Elle parut amener Mark Keller à la peindre.
    Quelles sont les questions qu’il a pu se poser en les voyant ?
    Que pensaient les deux protagonistes qui semblent muets ?
    La vie semble beaucoup plus riche en questions qu’en réponses…
    Je compte sur vous pour nous éclairer lundi.
    Vous êtes toutes et tous riches d’interrogations.
    Je suis sûr qu’elles nous intéressent tous.

     

     

     

     


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    Devoir du Goût N° 191

     

     

    SUJET

     

    Cette toile d’Anne-Françoise Coloumy, à défaut d’être nette, me renseigne.
    Ce n’est pas la première fois que je vous propose de raconter une histoire sur une toile de cette dame.
    Cette fois, je vous en demande une autre à propos de la toile qu’elle a peinte et que je soumets à votre imagination.
    Comme vous, j’espère en savoir plus lundi…

     

     

    Ce tableau m'a tout de suite fait penser

    à ce mot : capharnaüm. 

     

     

    J'ai dû aller en aller chercher l'orthographe,

    car si je l'avais entendu, je ne l'avais jamais écrit.

     

    Mon frère, lui, ne l'avait même jamais entendu,

    jusqu'à ce jour de 2011 où ma mère arrivant

    dans la maison que nous possédions lui, mes sœurs et moi

    (en Vendée)

    s'est exclamée : 

    " Quel capharnaüm ! "

     

    Mon frère en 2011 devant la maison en question.

    Frère qui aura 62 ans ce 24 septembre.

     

    En fait il logeait là pour l'été avec une de mes nièces

    qui travaillait dans un restaurant.

    Nièce qui avait amené un copain (petit copain ?)

    qui y a passé lui aussi l'été.

     

    Ce copain, était exécrable !

    D'ailleurs Zhom et moi y avons fait un court séjour

    que nous avons abrégé à cause de lui.

     

    Ce copain achetait des bières qu'il buvait tout seul.

    Par contre, lorsque nous y étions, il mangeait avec nous,

    et à aucun moment n'a participé,

    ni à l'achat, ni à la préparation des repas,

    et pas même à la vaisselle !

     

    Il était en master de je ne sais plus quoi,

    et expliquait que d'aller porter le courrier 

    au fin fond des campagnes n'était pas rentable

    et qu'il fallait arrêter !

     

    Il avait fait un stage chez Véolia

    dans un centre de profits.

    Oui vous avez bien lu,

    chez Véolia il y a des centres de profits.

    D'ailleurs j'ai cherché et voilà ce que j'ai trouvé :

     

    Je ne sais pas ce qu'il est devenu,

    mais il était à l'image de ces décideurs

    qui gèrent avec des tableaux Excel !

     

    Alors le capharnaüm dont parlait ma mère,

    c'était un tas de bouteilles vides de bière

    qui s'entassaient sur la terrasse.

     

    Photo trouvée sur la toile

     

    Et un fois n'est pas coutume,

    j'ai approuvé la colère de ma mère !

    Bon, moi j'aurais dit

    "Quel bazar" !

     

     

     


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  • Devoir du Goût N° 190

     

     

    SUJET

     

    Je propose à votre imagination de raconter une histoire qui vous serait inspirée par cette toile de Gustave Caillebotte.
    J’espère que nous découvrirons ensemble vos histoires dès lundi matin.
    Je suis sûr qu’elles seront savoureuses et sans aucun doute charmantes
    C’est la rentrée, lectrices et lecteurs chéris !

     

     

     

    Bonjour, je m'appelle Dora, j'ai 16 ans et c'est moi qui commande.

    J'ai décidé que je ne rendrais l'ordinateur

    que lorsque mes humains auront pêché quelques poissons

    pour me nourrir !

    Les voilà donc partis au bord de l'Yerres.

     

     

     

    C'est un bel endroit paisible. 

    Je suis certaine que leur patience sera récompensée.

     

    Voilà, je suis comblée mes humains ont bien travaillé ! yes

    ( je les soupçonne quand même d'avoir triché,

    les rougets ne vivent pas dans l'eau douce tongue ). 

     

    Mais je vais me régaler quand même. 

     

     

     

    Et pour finir, voici une petite visite de la propriété de Gustave Caillebotte 

     

     

    Vidéo trouvée ICI

     

     

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    Devoir du Goût N° 189

     

     

     

    SUJET

     

    Ce vendredi nous sommes le 22 mars.
    Ce fut un moment important pour moi.
    Mais pas que pour moi.
    Mais pour vous ?
    Je suis sûr que nombre d’entre vous se rappelle quelque chose d’un 22 mars.

     

     

    Le 22 mars de l'année  évoquée par cette affiche

    j'avais 9 ans et demi,

    donc ces évènements ne m'ont pas marquée,

    d'autant que la télévision était dans la chambre de mes parents,

    et que nous, les enfants, la regardions très peu !

    En fin d'année cela a été plus du tout,

    punition générale à cause de moi,

    qui avais décidé de ne plus réciter mes leçons à mon père,

    alors que je venais d'entrer en 6ème.

    C'était ma révolution yes

     

     

    Par hasard, samedi,

    je suis "tombée" sur cette publication :

     

     

     

    Si vous cliquez sur l'image, suivante, vous verrez la vidéo

    (à 1 minute)

    où il explique comment il a dessiné

    pour la première fois un chat. 

     

     

     

    Le Chat

    Le 3 mars 1983, Philippe Geluck dessine ce drôle de personnage.

    Il sera publié pour la première fois le 22 mars dans le quotidien Le Soir. 

     

     

     


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    Devoir du Goût N°188

     

      

    SUJET

    Pourquoi cette salle est-elle si déserte ?

    Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saletés par terre.
    Que s’est-il passé au château de Stokesay ?
    J’ai peut-être une idée, mais vous ?
    On verra bien lundi si vous avez une idée de ce qui est arrivé…

     

    Cette photo d'une pièce vide, proposée par le Goût,

    me fait penser à un lieu qui aurait été squatté et dévalisé, 

    cela m'a donné l'idée de faire une

    Suite du devoir N°14 du 4 nov 2019

     

    Après avoir été abandonnée, squattée, et classée dangereuse,

    l'auberge des Dauphins à Saoû a retrouvé sa splendeur.

     Je vous  avais parlé, en 2019, de ce lieu 

    qui devait être totalement  restauré et ouvrir en 2020.

     

    Voilà ce qui était prévu :

     

    • 1- Au rez-de-chaussée, le public sera accueilli dans l'ancien salon doré entièrement restauré et composé d'un espace de restauration, d'informations, de rencontres avec les écogardes et d'un cabinet de curiosités.
    • 2- Le premier étage proposera des salles d'exposition permanente et temporaire sur la découverte du massif de Saoû, sa géologie, sa biodiversité, son histoire et des ateliers pédagogiques.
    • 3- Le toit-terrasse offrira une déambulation libre, des expositions temporaires, des événements culturels et un point de vue privilégié sur le massif de Saoû.

     

    Avec 2 ans de retard, le 7 juillet 2022,

    a eu lieu l'inauguration de l'auberge rénovée.

     

     

     

    Voici donc ce qu'elle est devenue

    au rez-de-chaussée un accès gratuit.

     

    Le Trianon drômois (suite)

     

    Le salon doré

     

     

    ICI = Une visite virtuelle du 1er étage

     

    Des expos temporaires et ateliers

     

     

     

    C'est une réhabilitation réussie d'un lieu trop longtemps délaissé !

     

     


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    Devoir du Goût N° 187

     

     

     

    SUJET

     

    Aujourd’hui, nous sommes le 8 mars.
    C’est la « Journée Internationale des droits des femmes ».
    « Et alors ? » me direz-vous.
    Eh bien, j’ai là une image qui montre que ce n’est pas gagné d’avance pour toutes.
    Où qu’elles soient.
    Il y a même des endroits où « c’est leur fête » tous les jours.
    Je me demande si tous se souviennent d’où ils viennent ?
    Je me demande si tous se rappellent ce qu’ils doivent à celles qui les entourent ?
    Et vous, qu’en pensez-vous ?
    Bon, j’espère que nous nous lirons lundi…

     

     

    En août 2021, lorsque ces "barbares" sont revenus au pouvoir,

     

     

    nous étions sur la route vers le Cantal,

    nous écoutions la radio en continu,

    je me souviens qu'ils promettaient qu'ils ne remettraient

    pas en cause les "acquis" des femmes !

     

    Voilà où on en est en 2024 !

     

    Pour regarder le reportage (28 février 2024) , cliquez sur l'image 

     

     

    Déjà dès septembre 2021, ils avaient "effacé"

    les œuvres de  Shamsia !

    Septembre 2021. Cliquez sur l'image pour accéder au compte Instagram de cette artiste afghane  

     

    Une de ses œuvres (2022) :

     

     

     

    Chez elle avant 2021 :

    Cliquez sur la photo pour avoir accès à son site

     

    Sa publication du 8 mars 2024 :

     

     

     

    Conclusion :

     

    Il ne faut jamais croire aux promesses

    des politiques,

    et encore moins

    à celles des extrémistes !

     


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  • Devoir du Goût N° 186 

     

     

    SUJET

     

    Mais que peuvent bien se raconter ces deux femmes arpentant la plage ?
    Si dans votre récit il y avait les mots


    - Ventripotent.
    - Curiosité.
    - Indiscrétion.
    - Sable.
    - Vent.
    - Attention.
    - Surprise.
    - Cri.
    - Maillot.
    - Découverte.


    Ce serait, j’en suis sûr vraiment chouette.
    Alors à lundi j’espère.
    Cette fois-ci je ne vous ferai pas « faux-bond ».

     

    Bon, je ne suis pas très inspirée,

    pourtant j'adore l'été, la plage !

     

    Mais chez nous la surprise du jour c'est qu'il neige,

    alors je me projette difficilement sur le sable !

     

    D'autant que je suis triste pour ma nièce,

    qui attendait des jumeaux, et en a perdu un.

    Elle a eu une césarienne en urgence le 28 février,

    et le petit Swan a poussé son premier cri dans la soirée.

    Il a toute l'attention de ses parents, 

    qui en même temps doivent organiser l'incinération

    de son frère !

     

    Ils n'avaient même pas un maillot à lui mettre,

    ils étaient seulement allés faire une échographie de contrôle,

    quand le spécialiste a fait la triste découverte

    Ils sont  à 1h30 de chez eux ,

    car en novembre il a été diagnostiqué que les petits

    souffraient du Syndrome Transfuseur Transfusé,

    et depuis le suivi se faisait à Toulouse.

     

    Lorsque j'avais demandé des nouvelles, sans curiosité,

    et sans vouloir jouer les indiscrètes,

    il m'avait été répondu que tout allait bien !

    Alors qu'ils avaient annulé des vacances en Guadeloupe,

    (chez ma sœur, maman de ma nièce)

    ce que je n'ai su que ces jours-ci !

     

    Le petit Swan est loin d'être ventripotent,

    il ne pèse que 2 kg et a de la peine à têter

    le lait que l'on "tire" à sa maman.

     

    Ils projettent de ramener les cendres

    de Thimothée chez eux,

    de les y enterrer, et de s'y recueillir régulièrement

    avec Swan en lui disant que son frère veille sur lui.

    C'est  très courageux de leur part de raisonner de la sorte !

     

    Souhaitons que Swan ne soit pas trop impacté

    par ce début de vie bien compliqué,

    bon vent à lui !

     

     


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  •  

    Devoir du Goût N° 185

     

     

    SUJET

     

    Cette toile dite « Les Hasards heureux de l’Escarpolette » de Mr Fragonard, le genre de hasard qui le conduira probablement à peindre quelques années plus tard « Le verrou » qui montre où peut mener l’escarpolette.
    Mais vous ?
    Un récit vous serait-il inspiré par ces « hasards de l’escarpolette » ?
    Nous verrons bien lundi si une histoire ou une anecdote vous est venue…

     

     

     

     

    A son mari, placé derrière elle

    elle dit :

     

    « Poussez, poussez, l´escarpolette,

    Poussez pour mieux me balancer !

    Si ça me tourne un peu la tête,

    Tant pis ! Je veux recommencer ! »

     

     

     


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    Devoir du Goût N° 184

     

     

    SUJET

     

    Ne vous fiez pas à cette ambiance de roman d’espionnage des années cinquante.
    Il s’agit de tout autre chose, Mark Keller a plutôt orienté son œuvre vers un autre domaine.
    Cette toile me fait penser à quelque chose.
    Et à vous ?
    On en saura plus lundi du moins je l’espère…

     

     

    Mais où a-t-il mis son violon ?

     

     

    Hypnotisé par cette jolie femme ,

    il l'a suivie jusque chez elle !

     

    Elle a fait semblant de ne pas s'en apercevoir,

    elle avait besoin de bras masculins pour l'aider !

     

    En effet elle avait un souci ménager à résoudre !

     

     

    Trouvez l'erreur !

     

     

    Pas très inspirée sur ce coup là ...

     


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    Devoir du Goût N° 183

    SUJET 

     

     Hopper ne rime manifestement pas avec « hoper »…
    Je suppose que vous en étiez déjà aperçus.
    Indécis ce matin, je vous propose de choisir entre ces deux œuvres, celle qui illustre le mieux l’idée que vous vous faites de la solitude.
    Dites la solitude.
    Comme tout le monde vous en avez connu les heurs, heureux ou malheureux j’en suis sûr.
    À lundi…

    Ma solitude

     

    J'ai souvent choisi d'être seule,

    par exemple lorsque je travaillais en Savoie

    dans un centre de vacances,

    alors que nous pouvions prendre tous nos repas au réfectoire,

    je m'étais acheté un petit four,

    et je mangeais seule dans ma chambre.

     

    Certains dimanches en inter saison,

    tous les employés se retrouvaient chez quelqu'un qui habitait hors du centre,

    sauf moi qui restais seule.

    Pourtant, durant ces mêmes inter saisons,

    je faisais souvent à manger pour certains,

    (il n'y avait pas, comme en saison, de réfectoire),

    et nous mangions ensemble dans ma chambre.

    Je tricotais aussi gratuitement pour les uns ou les autres.

    J'ai même tricoté un pull à Stéphane Sirkis (futur membre d'Indochine)

    qui était perchman et compagnon d'une collègue de travail.

    En fait je n'étais "bien" en société que si je pouvais rendre service !

     

    Il s'agissait d'une solitude choisie,

    je pense que si celle-ci est subie :

    séparation, deuil,

    c'est bien plus compliqué à "supporter" !

     

    Maintenant, s'ajoute la solitude face aux complications de toutes sortes :

     administratives sans plus personne pour répondre à nos questions !

     médicales face à des répondeurs, des secrétaires formatées pour vous répondre négativement, des médecins qui ne vous écoutent pas !

     

     

    Le mot "solitude"  m'a tout de suite fait penser à cette chanson

    interprétée par deux "Grands" de la chanson française. 

     

     

     

     


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    Devoir du Goût N°182

     

     

    SUJET

     

    Je suis sûr que vous connaissez tous cette rue.


    Quand on est place Constantin Pecqueur – j’en garde le souvenir d’une veste monumentale… - et qu’on remonte un peu ce bord de la Butte, on arrive dans une rue célèbre dans le monde entier.
    La photo est prise quand on arrive là où on voit la vigne qui donne la piquette, tout aussi célèbre, de la butte.
    Sur la gauche, vous verriez au croisement le « Lapin agile » lui aussi célèbre.
    Si vous me disiez ce que vous pensez de cette rue, d’abord quelle est-elle.
     

    Si, dans vos pensées, vous y mettiez les mots :
    - Fatidique
    - Mère
    - Planche.
    - Noce.
    - Aïeule
    - Pantre
    - Claquée.


    Tous ces mots sont tirés d’une chanson immortalisée par nombre de chanteurs, pas tous français.
    Vous avez évidemment le droit de la citer intégralement mais ce serait bien si vous en tiriez un récit autre.
    J’espère qu’on se lira les uns les autres lundi…

     

    Les paroles de la chanson évoquée dans le sujet

    Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas cette chanson,

    en cliquant sur les paroles vous pourrez en écouter  3 versions.

     

    Mon "devoir" 

     

    Qui aurait pu imaginer que la belle soirée des noces de Fanchon, se terminerait par cette scène fatidique ?

                        Entendant du bruit, Bobette, la grand- mère de la mariée avait dévalé l’escalier,                                               et en avait cassé une planche !

    Lapin agile qui pensait avoir affaire à des pantres, fut fort surpris d’entendre les hurlements de l’aïeule  qui dans sa chute s’était claqué la cheville !

    Quant à Bob, il ne savait pas s'il devait courir après le voleur,

    ou s'occuper de Bobette qui l'injuriait copieusement ! 

     

     

     

    Histoire du cabaret le Lapin Agile

     

     

     

     

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    Devoir du Goût N°181

     

     

    SUJET

     

    Tandis que je cherchais une image parmi les peintres du XIXème siècle, cette toile de Jacques-Joseph Tissot qui, par anglophilie du moment se fit appeler James, peinte en 1873 m’a frappé.
    Ce peintre aimait les femmes.
    Il devint en son temps un «spécialiste de la peinture féminine ».
    Ami de Degas, il fut apprécié de Théophile Gautier au point que, connaissant Théophile Gautier et son goût marqué pour la gent féminine, je me demande si James Tissot n’a pas cédé aux mêmes tentations…


    Mais vous, à regarder cette toile, qu’en pensez-vous ?
    On verra bien lundi puisque le Web est revenu. 

     

     

    En voyant les tenues de ces femmes,

    je me suis dit que leurs crinolines devaient

    les protéger des attaques sournoises de certains hommes.

    Par contre si elles tombaient dans l'eau,

    elles pourraient difficilement nager ! 

     

    Et voyez ce que j'ai trouvé

     

     

     

    Dans le même article,

    il est dit que Théophile Gautier défendait ces crinolines 

     

     

     

    Mais en fait sur le tableau ces femmes portent des demi-crinolines,

    ou tournures appelées même

    Faux-Culs 

     

     

    Worth est célèbre dans l’évolution du vêtement pour avoir remplacé la crinoline par la tournure

     

    Tenues moquées elles aussi

     


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    Devoir de Goût N°180

     

     

    SUJET

     

    Cette énième vue de Paris m’amène à me poser une question.
    Ce n’est pas la première fois que je vous soumets une vue de Paris.
    Parfois au soleil mais souvent il est vrai sous un éclairage moins vif, voire sous la pluie.
    Mais ce qui m’amène à me poser des questions, ce ne sont pas les endroits décrits, non.


    C’est la fréquente présence de cette femme qui semble ne sortir que par temps de pluie.
    Histoire de sortir ce parapluie rouge qu’on lui voit chaque fois.
    Sa mise change mais elle semble n’avoir que ce parapluie rouge.
    Auriez vous une idée de ce qui la meut en ces jours tristes ?
    J’attends de savoir ce que vous en pensez.
    À lundi, donc…

     

    Je vois deux explications plausibles :

     

     Elle sort avec un parapluie rouge pour mettre de la gaieté 

    dans la grisaille de ce temps pluvieux.

     

     Ce parapluie rouge est un signal de reconnaissance

    pour un rendez-vous donné par le biais d'un site de rencontres,

    le rouge étant la couleur symbolique de l'amour.

     

     

    Ou peut-être, fait elle partie de la

     

     Clic sur sigle pour savoir de quoi il s'agit

     

    et c'est un signe de ralliement pour l'Assemblée Générale.

     

     

    Et un petit clin d'œil à mon fils aîné

    qui a décoré et défilé dans le tracteur de la CUMA, dont il est le président,

    pour le téléthon (tracteur rouge tongue)

     

     

      

     


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  • Devoir du Goût N°179

     

     

    SUJET

     

    Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
    Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
    Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
    Mais vous ?


    Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par 
     

    « Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »

    Et qui finirait par

    « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».


    Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne.

     

     

     Vous habitez près d’ici ?

    m'avait il demandé. 

    Ma réponse ayant été négative,

    il m'avait proposé d'aller à l'hôtel.

    Nous sortions d'un repas chez des amis communs,

    le "courant" entre nous était passé instantanément.

    Il semblait attentionné, et libre de toute attache.

     

    Nous voici, au petit matin,

    il vient d'avoir un appel de l'hôpital,

    sa femme atteinte d'un cancer 

    doit sortir ce matin !

     

    Voilà, je me suis sentie piégée,

    non seulement il n'est pas "libre",

    mais en plus il ne soutient pas son épouse !

     

    Bien qu'abattue, je me suis raisonnée, et,

    en rentrant chez moi,

    j'ai pensé que sa femme était bien plus à plaindre que moi,

    et que cet épisode était de peu d’importance

    dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. 

     

     

    Inspiré de ce que Baptiste Beaulieu, médecin,

    a écrit ICI, sur

                  

     

     

     

     


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  •  

    Devoir du Goût N° 178

     

     

    SUJET

    Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?

    Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.


    Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
    Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.

     

     

    Mais que fait elle ? 

    Elle va se faire mal ! 

     

     

    Là c'est moi, le premier jour d'un séjour à la neige,

    avec un groupe du lycée lorsque j'étais en seconde.

     

    En bas de l'escalier, mon amie bien qu'inquiète,

    a failli éclater de rire !

     

    Il faut dire que j'avais loupé la première marche,

    puis j'avais dévalé l'escalier sur le ventre,

    et mon élan m'avait menée contre le mur du couloir !

     

    Puis me voyant me relever sans blessure apparente,

    le fou rire a fini par l'emporter.

     

    Elle n'était pas toute seule,

    et durant toute la semaine qu'a duré le séjour,

    dès que tous me voyaient, ils se bidonnaient !

     

    Tout est bon pour se faire remarquer ! winktongue

     

     


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  •  

    Devoir du Goût N° 177

     

     

    SUJET

     Je sais bien que j’ai déjà, à moins que ce ne soit Lakevio soi-même, proposé ce sujet à votre imagination.
    Mais cette toile de Marc Chalmé m’amène toujours à des supputations.
    J’espère qu’il en ira de même pour vous et que vous donnerez libre cours à vote idée, fussent elles farfelues.

     

     

    Telle que vous me voyez,

    je viens de recevoir une lettre de ma mère. 

    Il y a quelques jours, je l'ai appelée

    pour savoir si elle avait des photos

    de mon grand-père paternel durant sa captivité.

     

    En effet, lors de mes recherches généalogiques,

    j'ai trouvé ce site d'une association

    regroupant des descendants des prisonniers de la guerre 39/45,

    je me suis empressée d'y adhérer.

     

    Cette lettre contient des informations qui m'étaient inconnues

    (en effet, je ne savais pas que mon grand père travaillait dans une ferme

    en Allemagne durant sa détention)

    et quelques photos.

     

                                   

                                            C'est mon grand père qui écrit                                                              Au dos le tampon du Stalag

                           (1941, 1 an de captivité, il a 33 ans, il sera libéré à 37 ans)                                                                   

                     

    Ma mère m'a aussi écrit qu'il reste peu de photos de cette époque,

    en effet la maison dans laquelle étaient réfugiés,

    ma grand-mère et mon père, à Pont-Audemer,

     avait brûlé suite à un bombardement des alliés.  

     

    Elle m'y raconte une anecdote, dont je me souvenais :

    un jour ma grand-mère a offert à mon frère un fusil,

    fusil qu'elle avait dû acheter sans en parler à mon grand-père.

    Durant l'après-midi lors d'une promenade dans la forêt du parc de Chambord

    (nous habitions à une quinzaine de kilomètres)

    mon grand-père a subtilisé le fusil à mon frère,

    personne n'a su ce qu'il en avait fait !

    ( anecdote que j'évoque en commentaire,

    sur l'article d'Ambre, concernant la photo de son papy,

    qui n'est pas son vrai papy)

     

    Par le biais de l'association, j'ai appris

    qu'il avait été hospitalisé durant sa captivité,

    mais aucune date ni raison n'est connue.

     

    C'est émouvant de découvrir ces informations,

    et grâce aux recherches des membres de l'association,

    j'espère faire d'autres découvertes.

     

    Carte obtenue par le biais de ce SITE  

    CICR = Comité International de la Croix Rouge

     

    Lettre et photos

     

    Mon grand père était éclaireur motocycliste au 2ème GRCA

    lorsqu'il a été fait prisonnier dans l'Oise en juin 1940. 

     

     

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    Devoir du Goût N°176 

     

     

     

    SUJET

     Après Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent ou ce qu'elles cachent, voici Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.

    C’est toute l’histoire de « Le je ne sais quoi et le presque rien ».
    A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…

     

     

    Je pars loin de l'agitation,

    je pars loin des informations anxiogènes,

    je pars me ressourcer.

    Pourtant je sais qu'à mon retour,

    rien n'aura changé,

    mais j'ai besoin de solitude et de relaxation !

      

     

     

     

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    Devoir du Goût N° 175

     

     

    SUJET

     

    Vous avez vu le temps qu’il fait ?
    Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
    Sans aller jusqu’à tartiner sur « Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie » et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

     

     

    Samedi nous étions au mariage du fils de notre amie

    qui se bat courageusement contre un cancer incurable.

     

    à Vaunaveys la Rochette 

     

    Le mariage a été avancé en raison de l'état de notre amie,

    il devait avoir lieu en mai 2024,

    la fête sera maintenue, mais samedi c'était mairie,

    et une petite fête à Chabrillan.

     

     

    C'était une belle journée ensoleillée,

    avec de jolies couleurs automnales dans de superbes paysages.

    Les jeunes étaient enjoués, plein de sourires et très dynamiques.

     

    A la mairie, ils ont tous chanté

    C'était gai et émouvant.

     

    Notre amie a été remarquable,

    bien que fatiguée par les nombreuses chimios,

    et très amaigrie, 

    elle a eu le sourire durant tout l'après-midi et la soirée.

     

    Grâce à un jeu organisé par les amis des mariés,

    elle a découvert de nombreuses boulettes de son fils,

    sans en être vraiment étonnée !

    Le récit de ses maladresses aurait tout à fait correspondu

    au vrai sujet du devoir 174 !

      Abattre la mauvaise cloison chez un copain.

     Démolir l'îlot central de la cuisine dans sa location.

     Se faire virer du stade de France suite à une bagarre avec un supporter adverse.

     

    Nous avons été heureux de participer à cette belle fête

    organisée pas ces jeunes pour faire plaisir à notre amie.

    Bien qu'au fond de nous

    notre cœur avait tant de peine !

     


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  •  

     

    Devoir du Goût N° 174

    (ou pas)

     

     

    NON SUJET

     

    Si d’ici là je n’en ai pas plein le dos, si malgré l’entrain que j’y aurais mis, ne faisant partie d’aucune « fa » pas plus à Ré que sur le sol du continent, si après avoir usé de toute la gamme des raisons de ne rien faire, j’en ai encore le courage…
    Eh bien mes chéries, mes rares chéris !
    Que je vous dise !


    Si ma crève, cette s…, ne m’a pas achevé vendredi prochain,

    inspiré par la note d’Adrienne,

    je vous proposerai un devoir sur « Gaston »


    Et voilà…

    Jeudi 19 octobre 

     

    Comme je ne serai pas là, ce we,

    pour savoir si finalement il y aura ou pas un devoir,

    j'anticipe !

     

    Gaston Lagaffe, cela me ramène en étude,

    lorsque j'étais interne en terminale !

     

    Le mercredi après-midi, nous sortions du lycée,

    et allions en ville.

    J'allais à la bibliothèque et ramenais quelques BD 

    de Gaston Lagaffe !

     

    Le soir, en étude, assise en tailleur dans un coin,

    je les lisais toutes,

    et souvent j'éclatais de rire !

     

     

     

     C'était la première année où l'étude de l'internat était mixte,

    jusque là il y avait les salles d'étude pour filles au rez de chaussée de l'internat filles,

    et les salles d'études garçons au rez de chaussée de l'internat garçons.

     

    Déjà l'année précédente, ne m'entendant pas avec les filles internes de ma classe,

    j'avais anticipé en allant "chez les garçons" pour faire mes devoirs !

    J'étais la seule fille !

     

    Elle avait du caractère la nana,

    cela n'a guère changé !

     

     


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    Devoir du Goût N°173

     

     

    SUJET

     

    Ça fait quatre ans que je vous propose à peu près chaque semaine un « Devoir de Lakevio du Goût ».
    Si vous n’en avez pas marre, voici le 173ème devoir.
    Cette toile d’Émile Friant arrive un certain nombre de  devoirs et plus de deux cents semaines après le premier devoir que je vous ai proposé.


    En attendant lundi, je suis sûr que vous allez vous précipiter sur vos claviers, rêvant des rentrées qui étaient d’antan et du mois d’octobre pour dire à quoi vous fait penser cette peinture dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est pas enthousiasmante…


    Mais bon, vous vous direz, comme le héros de « 2001, a space Odyssey » d’Arthur C. Clarke

    « Bah… J’aurai bien une idée… »
    À lundi.

     

      

    Voilà un devoir bâclé, 

    car ce we j'avais 

    de ma puce !

     

                                                          Mamie maquillée par sa puce

     

     Cela fait deux ans que nous n'avions 

    pas fêté un anniversaire, tous réunis.

     En ce début octobre,

    le temps est clément,

    et mon humeur est joyeuse !

     

    Devoir bâclé

     

     

     


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    Devoir du Goût N° 172

     

     

    SUJET

     

    J’aime beaucoup cette toile de Van Gogh.
    Je pense que vous aussi vous l’aimez.
    Je suis sûr que vous avez quelque chose à en dire.
    Ce serait bien si, en le disant vous y placiez ces dix mots :


    Désert, Retraite, Solitude, Automne, Réaction,
    Fauteuil, Épouse, Chagrin, Froid, Chemise.


    Bon, ce n’est qu’une suggestion mais ce serait vraiment chouette.

     

     

    Pourquoi cet homme assis sur sa chaise, 

    (alors qu’il serait mieux sur un fauteuil confortable)

    semble-t-il avoir tant de chagrin ?

    Est-ce que la solitude lui pèse, après le décès de son épouse ?

    Est-ce qu’il a froid, habillé d’une simple chemise en ce début d’automne ?

    Que nenni !

    Son accablement est une réaction au départ à la retraite de son médecin,

     ce qui accentue le désert médical dans lequel se trouve sa commune.

     

    Mais qui va, désormais, lui prescrire ses pilules bleues ?

     


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    Devoir du Goût N°171

     

     

     

    SUJET

     

    Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose.
    Et pour cause...
    Mais vous ?
    Qu’avez-vous à en dire ?
    Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ?
    Vous rappelle-t-elle quelque chose ?
    À moi oui et je vous dirai quoi lundi.
    Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…

     

     

    Ce tableau me fait penser à un couple illégitime,

    où "l'amant" attend, patiemment,

    que quelqu'un, en visite chez sa belle,

    s'en aille !

     

     

    Cela me rappelle deux anecdotes

    nous concernant Zhom et moi.

     

    Oui, parce que personne n'est parfait :

     nous avons été, il y a vingt ans,

    un couple illégitime ! 

     

    Nous n'avons pas vécu de situation de ce type,

    mais il faut avouer que durant les premières années qui ont suivi,

    les relations avec nos ex ont été houleuses !

     

    Puis la venue de nos petits enfants respectifs

    a apaisé les rapports, et maintenant

    il y a des fêtes de famille où nous les côtoyons 

    sans souci.

     

     Une de mes belles filles, alors que mon ex était là :

    " Et vous Fabienne et Patrick, cela fait combien de temps que vous vous connaissez ?"

    = Grand silence de notre part !

     

     Un des petits fils de Zhom, alors que son ex était là :

    "Papy, comment vous vous êtes rencontrés Fabienne et toi ?"

    = Grand silence de notre part !

     

    Heureusement, à chaque fois,

    personne n'a insisté pour connaître la réponse ! tongue

     

     

     


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