• Capharnaüm

     

    Devoir du Goût N° 191

     

     

    SUJET

     

    Cette toile d’Anne-Françoise Coloumy, à défaut d’être nette, me renseigne.
    Ce n’est pas la première fois que je vous propose de raconter une histoire sur une toile de cette dame.
    Cette fois, je vous en demande une autre à propos de la toile qu’elle a peinte et que je soumets à votre imagination.
    Comme vous, j’espère en savoir plus lundi…

     

     

    Ce tableau m'a tout de suite fait penser

    à ce mot : capharnaüm. 

     

     

    J'ai dû aller en aller chercher l'orthographe,

    car si je l'avais entendu, je ne l'avais jamais écrit.

     

    Mon frère, lui, ne l'avait même jamais entendu,

    jusqu'à ce jour de 2011 où ma mère arrivant

    dans la maison que nous possédions lui, mes sœurs et moi

    (en Vendée)

    s'est exclamée : 

    " Quel capharnaüm ! "

     

    Mon frère en 2011 devant la maison en question.

    Frère qui aura 62 ans ce 24 septembre.

     

    En fait il logeait là pour l'été avec une de mes nièces

    qui travaillait dans un restaurant.

    Nièce qui avait amené un copain (petit copain ?)

    qui y a passé lui aussi l'été.

     

    Ce copain, était exécrable !

    D'ailleurs Zhom et moi y avons fait un court séjour

    que nous avons abrégé à cause de lui.

     

    Ce copain achetait des bières qu'il buvait tout seul.

    Par contre, lorsque nous y étions, il mangeait avec nous,

    et à aucun moment n'a participé,

    ni à l'achat, ni à la préparation des repas,

    et pas même à la vaisselle !

     

    Il était en master de je ne sais plus quoi,

    et expliquait que d'aller porter le courrier 

    au fin fond des campagnes n'était pas rentable

    et qu'il fallait arrêter !

     

    Il avait fait un stage chez Véolia

    dans un centre de profits.

    Oui vous avez bien lu,

    chez Véolia il y a des centres de profits.

    D'ailleurs j'ai cherché et voilà ce que j'ai trouvé :

     

    Je ne sais pas ce qu'il est devenu,

    mais il était à l'image de ces décideurs

    qui gèrent avec des tableaux Excel !

     

    Alors le capharnaüm dont parlait ma mère,

    c'était un tas de bouteilles vides de bière

    qui s'entassaient sur la terrasse.

     

    Photo trouvée sur la toile

     

    Et un fois n'est pas coutume,

    j'ai approuvé la colère de ma mère !

    Bon, moi j'aurais dit

    "Quel bazar" !

     

     

     

    « Au bord de l'Yerres

  • Commentaires

    1
    Lundi 16 Septembre à 08:41
    Adrienne

    pas chouette, ton souvenir, hélas des gens comme ça existent (et il avait plus d'un défaut, celui-là :-))

    et oui, quel capharnaüm sur ce tableau ;-)  

    2
    Lundi 16 Septembre à 09:00

    Que peut attendre de quelqu'un dont la préoccupation essentielle est "comment faire de l'argent et supprimer ce qui coûte et qu'on garde pour des motifs aussi stupides que "ça me plaît", "ça m'amuse" ou "j'aime".
    Pourquoi aimer quelqu'un, peut-être même faire des enfants ou simplement faire un cadeau pour la voir heureuse ?
    Ça n'est pas rentable voyons !
    Comme si le monde devait être rentable !
    A part ça, Heure-Bleue est allée à Capharnaüm.
    Sans moi car je devais quand même travailler... ;-)

    3
    Julie
    Lundi 16 Septembre à 10:59

    Capharnaum...J'ai lu ce mot, mais je crois bien qu'il y a un tréma sur une lettre, peut-être le u...Le copain de ta nièce était un vrai pique-assiette, un type qu'on aurait bien aimé mettre à la porte..Si je comprends, ta nièce l'a vite lâché.....

    4
    Lundi 16 Septembre à 11:52

    et chez nous, on appelle ça le "chni" (comment ça s'écrit ?), c'est un des mots suisses que nous a transmis ma mère ... mais je crois qu'on l'utilise dans le Jura aussi

    Gros bisous ma Fabie !

    5
    Lundi 16 Septembre à 11:54

    Capharnaüm, j’aime ce mot et je l’utilise parfois. Je l’ai beaucoup entendu dans mon enfance, pour ma grand-mère, le capharnaüm commençait dès qu’elle voyait trois ou quatre objets qui trainaient.
    La Poste suisse envisage sérieusement de ne plus faire de distribution de courrier au fin fond des campagnes, les tableaux Excel et autres trouvailles numériques sont les décideurs.
    Le récit d’un de vos séjour en Vendée me rappelle des souvenirs de vacances de la même veine.
    Je vous souhaite une bonne semaine.

    6
    delia
    Lundi 16 Septembre à 15:42

    Il travaillait chez Véolia, j'adore la précision, car elle est à l'image du personnage. A mon avis vu c que tu explique, il a trouvé enfin sa vraie place !

    7
    Mardi 17 Septembre à 12:01

    Pas très interessant ce jeune homme.

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