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    Devoir du Goût N°147

     

     

    SUJET

     

    Mais non !
    Je ne vous demande pas un devoir sur « Vacances romaines » !
    Surtout au moment des vanaces de Noël.
    Néanmoins, si vous aviez quelque chose à dire sur cette toile de Joseph Lorusso, ça me plairait de le savoir lundi.
    Le mieux de votre récit serait évidemment qu’il finît par

    « Couple, adieu, je vais voir l’ombre que tu devins. »

     

     

    Lorsque j'ai eu 15/16 ans, ma grand-mère paternelle a voulu m'acheter

    un véhicule motorisé à deux roues

    (je ne me rappelle plus ce que c'était, peut être un solex).

    Ma mère s'y est formellement opposée,

    trop dangereux selon elle !

     

    Par contre ma meilleure amie,

    (celle avec qui j'ai fait les 400 coups),

    en avait un.

     

    Il n'était pas rare lorsque j'étais à bicyclette,

    que je m'accroche à son bras pour ne pas pédaler,

    et avancer plus vite.

     

    Un soir, à deux pas de chez moi,

    nous croisons la maréchaussée !

    Ils nous arrêtent, nous demandent nos noms.

    Au mien, ils réagissent :

    "Vous êtes la fille du vétérinaire ?"

    "Ben, oui, je rentre chez moi"

     

    J'ai eu "la chance" d'avoir un PV, grâce à la "bonne" réputation de mon père,

    qui régulièrement en récoltait,

    et même se faisait confisquer parfois son permis.

    Mon amie, elle, n'a rien eu !

     

     

    A l'heure ou paraîtra ce devoir,

    je serai sur la route pour aller garder mes petits enfants. yes

    En arrivant, je leur dirai :

     

    "Mes petits amours, bonjour, je viens voir la joie dans vos yeux" !

     


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    Devoir du Goût N°146

     

     

    SUJET

     

    La multiplicité des interprétations possible de cette toile de Léon Augustin Lhermitte m’a amusé.
    Elle devrait vous inspirer autant qu’elle m’a inspiré en la voyant.
    Même mieux encore j’espère.
    À lundi.

     

     

    Il a trop bu, il a trop travaillé ?

    Si vous avez la patience de regarder cette vidéo,

    vous constaterez que ce n'est pas l'unique œuvre représentant

    un homme endormi lors des moissons. 

    Je pencherais plus pour des hommes harassés de fatigue 

    tant le travail était physique !

     

     

     D'ailleurs cet autre tableau aurait pour titre 

    "Le sommeil du moissonneur"

     

     

    L'artiste a peint aussi des femmes

    allaitant leur bébé. 

     

     

    Il faut croire qu'à l'époque c'était plus naturel

    que lorsque j'ai allaité les miens.

    Alors que je montrais bien moins de mon anatomie

    que sur ce tableau, 

    je me souviens des regards réprobateurs,

    lorsque je le faisais dehors !

    Pourtant sur les plages nombre de femmes

    se promenaient les seins nus !

     


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  • Devoir du Goût N°145

     

     

    SUJET

     

    J’aime la façon dont Mark Keller use pour nous faire comprendre que les choses ne se passent pas toujours comme prévu…
    Mais vous ?
    Que pensez-vous qu’il nous dise là ?
    On en saura peut-être plus lundi.
    Du moins je l’espère…

     

    Jeanne : "Michel, si tu crois que je ne t'ai pas vu à l'aube,

    en train de la regarder par la fenêtre !"

     

     

    "Et voilà que tu recommences, au petit déjeuner,

    tu te fiches carrément de moi !"

     

    Michel, talentueux guitariste

    mais aussi éternel séducteur,

     tout penaud d'avoir été pris en flagrant délit,

    fixe sa tasse, et reste muet.

      

     

    Et regardez, il en a même oublié sa guitare ! 

     

     

    Voici un duo, Dutronc Père et fils.

    Séducteurs ?

    En tous cas Thomas est un guitariste talentueux.

     


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  • Devoir du Goût N°144

     

     

    SUJET

     

    J’avais évidemment repéré quelques toiles représentant des jeunes femmes vêtues de peau pâle, réchauffées de cheveux roux et au visage délicat rafraîchi par le bleu et le vert d’eaux océaniques.
    Mais je me suis dit « Bon, les unes vont encore pester « encore des rousses ! Mais qu’il en drague une et nous fiche la paix ! » alors je laisse tomber… »
    J’ai trouvé quelque chose qui, à défaut de convenir à toutes et tous, semble plus adapté à ce que je ressens parfois.
    C’est un « devoir d’égoïste » en somme…
    Si cette peinture vous donne quelque chose à raconter, je vous en prie.
    Laissez aller votre imagination.
    J’espère que nous nous lirons les uns les autres avec plaisir.
    Alors à lundi…

     

     

    Mes grands-pères habitaient tous les deux en Normandie.

    Mon grand-père maternel à Saint Martin de Bec,

    mon grand-père paternel à Rouen,

    Deux communes de tailles très différentes dans la Seine Maritime.

     

    Mes grands-pères

     

    Le premier, que nous appelions Grand père, était né en 1890 à Rolleville (Seine Maritime),

    il était le troisième d'une fratrie de 10.

    Il est devenu sourd vers 7 ans à la suite d'un incendie dans une grange, 

     et "parlait" difficilement.

    Ma grand mère était, elle, sourde et muette de naissance,

    ils communiquaient par signes.

    Lorsque je suis née il était déjà à la retraite, mais il avait été cordonnier.

     

     

    Mes grands-pères

     

    Le second, que nous appelions Gapère, était né en 1908 à Villefargeau (Yonne).

    Il était le dernier d'une fratrie de cinq, si l'on ne compte pas deux enfants nés sans vie,

    et un troisième mort à un mois et demi.

    Lorsque je suis née, il était chef des ventes chez Citroën.

     

     

    J'ai de supers souvenirs avec chacun d'entre eux.

     

    Mes grands-pères

     

    Grand-père habitait à la campagne,

    il passait beaucoup de temps dans son jardin.

    Lorsque nous allions chez lui,

    il nous emmenaient ma sœur et moi,

    chercher le lait à la ferme voisine,

    faire les courses dans le seul magasin du village.

    Une ou deux fois il a eu l'occasion de nous emmener au manège,

    il n'arrivait pas à nous en faire descendre,

    mais jamais il ne nous a grondées,

    il était d'une grande bonté.

     

    Ma sœur et moi dans son jardin (1961)

     

    Mes grands-pères 

     

    Gapère travaillait, ma grand mère aussi,

    nous passions souvent le mois de juillet chez eux,

    ma sœur et moi

    (mon frère et ma petite sœur restaient avec mes parents).

    Nous étions gardés par leur femme de ménage, chez elle.

    Le dimanche c'était la messe, puis le pique nique à Pourville,

    puis la pêche au bigorneaux , puis le bain (2 heures après le repas),

    et le soir nous mangions les bigorneaux. 

     

     Le petit jardin public de Pourville

     

    Tous les soirs il comptait les tours de manivelle

    pour moudre son café dans ce moulin 

     

    Mes grands-pères

    Mes grands-pères

     

    Gapère est mort en 1969 à 61 ans

    (j'avais 11 ans),

    des suites de la grippe qui sévissait cette année là.

     

    Grand-père est mort en 1978 à 88 ans

    (j'avais 20 ans),

    juste avant d'être placé en maison de retraite,

    il savait qu'il n'aurait plus de jardin...

      

    Je n'ai assisté à aucun de leur enterrement,

    mes parents ont choisi pour nous !

     

     Mes grands-pères

     

    Ce sont deux hommes qui ont été attentionnés

    avec leurs petits enfants, ils n'avaient pas une once de méchanceté,

    ils nous ont aidés à avoir une image positive des hommes,

    ce qui était loin d'être gagné !

     Je les ai beaucoup aimés tous les deux.

     

    Mes grands-pères

    Mes grands-parents chez nous en Sologne 1964


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