• Devoir du Goût N°159

     

     

      

    SUJET

     

    Le sujet du devoir m’ayant tracassé jusqu’à ce matin,

    je suis allé chercher quelque chose qui rappelle les poissons.


    Je vous rappelle que Pâques ouvrait, avec l’histoire d’une résurrection, l’ère des Poissons.


    Or, chez moi, « poissons » est intimement lié à « Partie de pêche ».


    Ce qui serait chouette,

    c’est que le devoir commençât par ce « Noli me tangere »

    qui me fait rire depuis que j’ai appris de quoi il s’agissait et plus encore depuis que j’ai fait du latin…


    Je dis ça parce que me revient à l’instant la « Madeleine pénitente » du Titien à qui pas un homme sensé,

    fût il vêtu d’un linceul, n’aurait dit « Noli me tangere ».


    Quant à finir ce devoir, il serait parfait s’il était clos par

    « J’aimerais être à qui le destin réserve vos secrets. »


    Pour les participants qui ont échappé au « Morisset et Thévenot »,

    « Noli me tangere »  signifie « Ne me touche pas »

    et la dernière phrase est de Mr Mallarmé dont j’aime beaucoup les poèmes.


    Alors, « à lundi, si le cœur vous en dit » comme se clôt une émission célèbre depuis 1958.

     

     

    Noli me tangere.

    ( Bon, heureusement que tu as traduit, Le Goût,

    je fais partie de ceux qui n'ont fait que quelques heures de latin,

    et je n'ai pas été passionnée.)

     

    Mais, revenons à nos poissons !

     

     

     

    Noli me tangere.

    Bon, je ne sais pas, ici,  qui peut prononcer cette phrase,

     car de toutes façons c'est trop tard, 

    Lucienne et Donata vont à coup sûr plonger !

     

    Mais ce n'est pas bien grave,

    il fait si beau, qu'un petit bain,

    sera certainement bien agréable.

     

    Alors Paul et Jean

    les rejoindront et oublieront la pêche.

     

    Et Jean se rapprochera de Donata, pour lui dire :

    « J’aimerais être à qui le destin réserve vos secrets. »

     

     

     

    Un clin d'œil à  Adrienne, grâce à qui j'ai appliqué la consigne de Joe Krapov , 

    qui propose de raconter des petites histoires en quatre phrases.

    La première commencera par « Bon »,

    la deuxième par « Mais »,

    la troisième par « Alors »

    et la quatrième par « Et ».

     

     


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  • Devoir du Goût N°158

     

     

    Bon, j'ai changé la photo choisie par le Goût, j'espère qu''il me pardonnera  tongue

    SUJET

     

    Chaque fois que je passe sur la place de l’Étoile, je regarde l’Arc de Triomphe.
    Chaque fois je me perds en conjectures devant les bas-reliefs qui en ornent les quatre piliers.
    Mais vous ?
    Qu’y voyez-vous ?
    À quoi songez-vous ?
    Pensez-vous à la bataille d’Austerlitz ou à « la pelle du 18 juin » que « le Petit Tondu » ramassa en 1815 ?
    J’espère en savoir plus lundi…

     

     

    "Je ne suis pas parisienne, ça ma gêne, ça me gêne"

     

    En fait pas du tout, mais il faut bien avouer

    que j'ai plus souvent vu l'Arc de Triomphe à la télé,

    lors des retransmissions des cérémonies, 

    que lors de mes rares visites à Paris.

    Et encore, je regarde peu ce type de cérémonies,

    alors c'est dire si je ne connais pas grand choses de ce monument !

     

    Voici quelques représentations de cet ouvrage, au fil des ans. 

     

      

     

    Arc de triomphe de l’Étoile à Paris (Seine, France),

    cortège funèbre de Napoléon Bonaparte passant sous l'arc de triomphe de l'étoile en 1840
     

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

     1900

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

     1908

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

     1920

    ("La tombe du soldat inconnu est une sépulture installée à Paris

     sous l'arc de triomphe de l'Étoile depuis le 11 novembre 1920" )

     

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

    Je ne suis pas parisienne

    Après 1920, année non précisée

     

    ♥♥♥♥♥♥♥♥

     

    LE DÉFILÉ DE LA VICTOIRE SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES EN 1944

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

     2019

     ♥♥♥♥♥♥♥♥

     

    Confinement, par Les Echos

    Publié le 25 mars 2020 
     

    ♥♥♥♥♥♥♥♥ 

     

    Et pour terminer une vidéo de Paris vu

    d'en haut de l'Arc de Triomphe.

     

    Lever de Soleil dans l'Arc de Triomphe depuis la Défense, février 2012

     

     


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  • Devoir du Goût N°157

     

     

    SUJET

     

    Cette giboulée qui arrose l’Arc de Triomphe me parle.
    Alors que la fin du mois de mars arrive, impossible de ne pas penser à « April in Paris ».
    John Salminen, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong nous invitent à regarder la vie.
    Et vous ?
    Qu’en pensez-vous ?
    Le printemps vous inspire-t-il ?
    À Paris ou ailleurs ?
    À lundi j’espère.

     

     

    Aujourd'hui, 27 mars, c'est l'anniversaire

    de mon poussin ! 

     

    Ce sera donc Avril et le printemps

    en chansons et comptines pour enfant.

     

     

    C'est quoi la musique?
    C'est du son qui se parfume.

    C'est quoi l'émotion?
    C'est l'âme qui s'allume.

    C'est quoi un compliment?
    Un baiser invisible.

    Et la nostalgie?
    Du passé comestible.

    C'est quoi l'insouciance?
    C'est du temps que l'on sème.

    C'est quoi le bon temps?
    C'est ta main dans la mienne.
     
    C'est quoi l'enthousiasme?
    C'est des rêves qui militent.

    Et la bienveillance?
    Les anges qui s'invitent.

    Et c'est quoi l'espoir?
    Du bonheur qui attend.

    Et un arc-en-ciel?
    Un monument vivant.

    C'est quoi grandir?
    C'est fabriquer des premières fois.

    Et c'est quoi l'enfance?
    De la tendresse en pyjama.
     
    Mais dis papa, la vie c'est quoi?
    Petite, tu vois
    La vie c'est un peu de tout ça mais surtout c'est toi
    C'est toi.
     
    C'est quoi le remord?
    C'est un fantôme qui flâne.

    Et la routine?
    Les envies qui se fanent.

    C'est quoi l'essentiel?
    C'est de toujours y croire.

    Et un souvenir?
    Un dessin sur la mémoire.

    C'est quoi un sourire?
    C'est du vent dans les voiles.

    Et la poésie?
    Une épuisette à étoiles.
     
    C'est quoi l'indifférence?
    C'est la vie sans les couleurs.

    Et c'est quoi le racisme?
    Une infirmité du cœur.

    C'est quoi l'amitié?
    C'est une île aux trésors.

    Et l'école buissonnière?
    Un croche-patte à Pythagore.

    C'est quoi la sagesse?
    C'est Tin-Tin au Tibet.

    C'est quoi le bonheur?
    C'est maintenant ou jamais.
     
    Mais dis papa, la vie c'est quoi?
    Petite, tu vois
    La vie c'est un peu de tout ça mais surtout c'est toi
    C'est toi
    Dans tes histoires,
    Dans tes délires,
    Dans la fanfares de tes fous-rires
    La vie est là, la vie est là
    Dans notre armoire à souvenirs
    Dans l'espoir de te voir vieillir
    La vie est là, la vie est là.
     
     


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  • Devoir du Goût N°156

     

     

    SUJET

    Cette promenade aux champs de Mr Carl Spitzweg vous inspire-t-elle ?

    Je vais quant à moi tenter de vous écrire un petit quelque chose pour lundi.
    Et j’espère que vous aurez vous aussi ce courage.

     

     

    En réalité voici la totalité du tableau. wink2

     

    La Promenade du dimanche, 1841 

     

    Comme c'est étrange de se servir d'une ombrelle,

    alors qu'il n'y a pas de soleil. 

     

    D'après ce que j'ai pu lire ICI ,

    il semblerait qu'avoir une ombrelle était un moyen de manifester son statut.

    Certes, mais pourquoi l'homme fait il semblant

    d'en avoir une, en mettant son chapeau sur sa canne ?

     

    Ah j'ai trouvé, il aurait bien voulu se servir d'une ombrelle,

    d'ailleurs il en rêvait, 

    en voici la preuve.

     

    Le pauvre poète 1839  Carl Spitzweg 

     

    Mais pour un homme avoir une ombrelle

    était considéré comme un signe de faiblesse.

     

    Quant à la petite fille,

    voici ce qu'elle pense de cette promenade du dimanche smile

     

     


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