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Samedi soir nous recevions 3 couples d'amis.
En fin de repas la conversation
s'est portée sur nos enfants lorsqu'ils étaient à l'école.
Sur le temps que nous avions le matin, pour décider
si leur état de santé nécessitait qu'ils restent à la maison,
ou si nous pouvions les emmener à l'école.
C'était de l'ordre de 10 minutes...
Je pense que cela nous est toutes arrivé !
Je dis "toutes" parce que nous sommes d'une génération,
où c'était les mamans qui prenaient ces décisions.
Il m'est arrivé de les emmener, et de me faire appeler
au travail dans la matinée, car ils étaient vraiment malades.
Heureusement, je travaillais dans un bureau sans contraintes
avec du public, ce qui me permettait d'aller les chercher sans problème!
Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Nous avons parlé des réunions scolaires,
là encore nous n'y voyions que les mamans !
J'y ai vu qu'un papa, mais il était plutôt en mode drague,
d'ailleurs il était aussi à la sortie des classes dans le même mode !
L'une d'entre nous dont la fille est professeur des écoles,
nous a dit que cela s'était beaucoup inversé.
Une autre, dont le mari est au conseil municipal de sa commune,
rigolait, car lui qui n'avait jamais mis les pieds à l'école
du temps où ses enfants y étaient, est à la commission scolaire.
J'ai parlé de la publicité qui m'énerve (elles m'énervent toutes)
qui concerne une mamie qui a une petite fille et un chien,
et qui est "traumatisée" parce que sa petite fille risque d'attraper des bactéries,
à cause de l'animal...
Une d'entre nous, a raconté que son fils, un jour,
lui avait dit qu'il n'avait pas trouvé à boire dehors,
en fait il buvait dans la gamelle du chien !
Dans la série des choses à côté desquelles on passe :
une année en revenant avec ses nouvelles lunettes,
(il avait un rdv par an chez l'ophtalmo)
mon fils m'a dit :
"maman je vois les poules"
Quel grand moment de solitude,
j'avais honte d'être passée à côté de ce problème.
Nous en avons conclu que nous avions fait de notre mieux,
et que personne ne pouvait être certain de n'avoir fait aucune erreur
Maintenant nous n'avons plus
qu'à aimer et gâter nos petits enfants !
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Je suis arrivée en février 1970 à Saint Gilles Croix de Vie.
J'étais en 5ème, et c'était l'année de ma communion solennelle.
Cela a été bien compliqué d'arriver en cours d'année scolaire.
J'ai d'abord été "la bête curieuse",
et puis chacun est resté avec son cercle de camarades.
Je passais d'un CEG à un CES !
Au CEG nous avions des professeurs qui nous enseignaient plusieurs matières,
et nous avions une salle de classe dédiée.
Au CES, après la première heure de cours,
j'ai eu la surprise de voir tout le monde se lever pour changer de classe.
Inutile de dire que j'ai été très étonnée par ce mouvement.
Ils avaient commencé à étudier la pièce du docteur Knock,
chacun avait un rôle, sauf moi...
Je n'ai réussi à m'intégrer qu'en faisant du sport, dans l'équipe de handball
où j'ai été tout de suite acceptée !
En fin d'année, comme j'étais jeune, on a voulu me faire redoubler,
mes parents s'y sont opposés, et j'ai eu mon brevet deux ans plus tard.
Le premier mercredi, pour le catéchisme, nous sommes allés à l'église
de l'autre côté du pont.
A la fin du cours, on m'a demandé :
- "tu habites ici"
J'ai répondu :
- "oui"
On m'a dit au revoir, et on m'a laissée seule.
En fait Saint Gilles et Croix de Vie avaient fusionné tout juste 3 ans plus tôt,
de ce côté là du pont c'était Saint Gilles,
et de l'autre (là où j'habitais) c'était Croix de Vie !
Il y a 2 églises, une de chaque côté.
Il y a deux plages, une de chaque côté.
Il y avait deux ports de pêche, un de chaque côté.
Il y a beaucoup d'eau, le Jaunay, la Vie, et l'océan.
Ce qui fait que lorsque l'on n'est pas habitué, on ne sait jamais bien où on est.
Zhom a d'ailleurs beaucoup de mal à se repérer.
Cette année la ville fête donc les 50 ans de la fusion
entre ces deux communes.
Les points rouges, sont les deux églises. Le plus près de nous c'est côté Saint Gilles, le plus loin côté Croix de Vie.
C'est une jolie ville, très (trop) animée l'été,
et très vivante le reste de l'année, grâce aux chantiers Bénéteau,
et à son port de pêche (réputé pour la sardine).
Vendée : la sardine, la belle de Saint-GillesC'est une ville à laquelle je suis très attachée.
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J'ai envoyé mon compagnon, en éclaireur, m'acheter des carottes.
En voici l'explication :
de nouveau il me faut dominer les troubles occasionnés par mon deuxième cerveau.
En effet, il y a quelques années, un chirurgien hostile,
en vue d’éliminer mes diverticules, a décidé
que c’était en tranchant une partie de cet organe,
que le problème serait résolu.
Depuis, mon deuxième cerveau diminué de 75 centimètres,
s'agite souvent.
Il parait que dans ces cas-là, il est excellent de manger
du riz et des carottes, c'est douceâtre,mais nécessaire.
Il n'y a plus qu'à espérer que ce soit efficace,
car je ne voudrais pas abîmer la soierie de ma literie.
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Lundi, il était question de croisière
pour le devoir de Lakevio.
Devoir, que je n'ai pas fait,
puisque je recevais ma petite famille.
Praline, dans le sien, a fait allusion au mal de mer.
Cela m'a remémoré une anecdote.
En 1971, ma mère, ma marraine,
mon frère, mes 2 sœurs, une nièce de ma marraine, et moi,
avons pris le bateau à Saint Gilles Croix de Vie, pour aller à l'île d'Yeu.
Mon père nous avait donné à tous de la nautamine ,pour éviter le mal de mer.
Ma mère s'est évanouie sur le pont, ma marraine n'était guère mieux !
Je pense que mon père avait mal dosé la dispensation du médicament...
Bilan nous avons passé la journée à la plage et sommes rentrés le soir,
sans avoir rien vu.
Le paquebot côtier Président Auguste-Durand
Voilà le bateau , anti-roulis... cliquez sur la photo vous en saurez plus.
Cela en a été terminé de nos volontés de visiter l'île d'Yeu !
35 ans, après nous avons décidé de tenter l'aventure avec Zhom.
Il faut dire que lui, était allé, en 1965, en colonie de vacances à l'île d'Yeu...
J'avais fini mes traitements depuis 5 mois, (chimio, radiothérapie) ,
mes cheveux repoussaient, je reprenais de la vigueur !
Nous avons passés l'aller, entourés de gens qui vomissaient,
et même si l'océan ne nous rendait pas malade,
il était difficile de bon matin de ne pas en faire de même !
Enfin, 35 ans après, j'ai pu voir de superbes endroits !
Le bateau est arrivé à Port Joinville, nous sommes allés à pied
à la citadelle (lieu de colonie de Zhom, et d'emprisonnement de Pétain).
Puis nous avons fait une balade à pied du Caillou Blanc jusqu'au Port de la Meule,
à l'époque nous marchions encore bien
Le vieux Château
Le Port de la Meule (malheureusement à marée basse)
Nous avons pris un bus pour retourner à Port Joinville
où nous avons mangé et passé l'après midi.
Port de plaisance.
Le retour s'est passé à l'air libre pour ne pas subir les désagréments provoqués par les gens malades...
Arrivée à Saint Gilles Croix de Vie.
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