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    Mon petit a 30 ans aujourd'hui, 14 février 2020.

    Après avoir été anxieuse concernant son avenir professionnel,

    je suis rassurée, car cela fait 2 ans et demi qu'il travaille,

    il a même évolué dans l'entreprise,

    et est, depuis 9 mois, Adjoint au Responsable de magasin.

     

     

    A Noël, j'ai même trouvé qu'il avait changé,

    il a plus d'assurance, et intervient dans les conversations,

    alors que jusqu'à maintenant il restait silencieux.

     

    Enfant, il  rejetait le monde adulte !

    Il faut dire que son père était plus proche de notre aîné,

    qui s'intéressait aux tracteurs,

    et avait tendance à rabrouer sans cesse le second.

     

    De ce fait, notre deuxième fils était très proche de moi

    (qui compensais !) .

    Mais lorsqu'il a commencé ses études,

    il s'est enfermé dans le silence, même avec moi.

    Je le retrouve, un peu, depuis qu'il travaille,

    et vraiment c'est bien !

     

    Ce dimanche, trois de ses copains,

    (ils se connaissent depuis la maternelle,

    et fêterons tous leurs 30 ans cette année),

    lui font la surprise de l'emmener au ski.

     

    Nous fêterons son anniversaire, ici,

    le dimanche 23.

     

    Je vous raconterai peut être le feuilleton

    du choix du cadeau commun, cela m'épuise moralement...

     

    Voici  un montage photo

    qui allie son enfance et son couple.

       

     

     


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    Voilà à quoi ont menés la réforme "plan hôpital 2007",

    et la "surdité" de nos élites ! 

     

     

     

    et

     

    Hôpital : des mots glaçants décryptés par un neurochirurgien du CHU de Tours

     

     

    "Ce consultant parle de « transformer l’hôpital de stock en hôpital de flux ».

    Qu’avez-vous alors compris de cette phrase ?

     

    « Durant quelques secondes, j’ai cru qu’il parlait d’objets…

    Puis j’ai compris qu’il parlait des gens, des malades. »

     

    Que voulait-il dire ?

     

    « Son propos sous-entendait une notion de vitesse, d’efficacité rapide,

    ce qui n’est pas dans la culture du corps soignant.

    Nous sommes habitués à l’échange, la décision réfléchie.

    Derrière son expression, j’ai senti que l’hôpital était en train de prendre une couleur industrielle. »

     

    Un autre terme que l’on entend beaucoup, y compris au CHU de Tours,

    est celui de « redimensionnement capacitaire ».

    Pour ne pas dire « fermeture de lits » ?

     

    « Le “ redimensionnement capacitaire ”, c’est la diminution du nombre de lits.

    Cela veut dire que l’on va devoir faire attendre ceux qui ont besoin d’être hospitalisés

    et de bénéficier de nos compétences.

    Pour le corps soignant, cela signifie faire un tri ;

    pour nous, c’est très difficile car, par essence,

    nous cherchons à porter nos soins à tous, sans attendre. »

     

    Un mot revient souvent dans cette novlangue : « efficience ».

    Il sous-tend une notion de rentabilité.

    Est-ce compatible avec les missions de l’hôpital public ?

     

    « Je ne peux pas répondre, je ne suis ni économiste,

    ni spécialiste des finances publiques :

    mais si ces derniers sont prêts à nous faire participer à la réflexion,

    nous serons là pour donner notre point de vue de médecins. »

     

    Vous faites état d’un fossé entre le corps soignant et les gestionnaires.

    Le dialogue peut-il être renoué ?

     

    « Les médecins ont une part de responsabilité, on prescrit trop de soins,

    on ne regarde pas à la dépense ;

    les gestionnaires ont leurs contraintes…

    Pour qu’un dialogue se renoue,

    il faudrait que les choses soient dites, sincèrement, au public, et entre nous. »

     

    Concrètement, vers quoi va l’hôpital ?

     

    « Aujourd’hui, dans tous les hôpitaux de France, des malades,

    bien qu’ayant de petits revenus, sont opérés par les meilleurs praticiens du pays.

    Si la santé épouse le néolibéralisme, un malade qui n’aura pas les moyens de payer une bonne mutuelle,

    n’aura plus accès aux meilleurs praticiens du pays.

    Ces derniers soigneront dans des cliniques, et, tout aussi grave,

    ne formeront plus les jeunes praticiens dans les CHU. »

     

    Pensez-vous qu’un sursaut soit possible ?

     

    « Si le néolibéralisme réussit à convaincre que “ c’est une bonne chose

    et qu’il n’y a pas d’autres solutions ”, c’est foutu.

    Nous, médecins, ne pouvons pas nous y opposer seuls.

    Si l’opinion publique se mobilise, dit non, le fait savoir,

    par des pétitions ou autres, alors, peut-être… »

     

    J'ai travaillé à l'hôpital jusqu'en 2005 (cancer),

    et ai repris durant quelques mois de 2007 à 2008,

    à cette époque, nous avions eu une formation durant laquelle 

    un ancien médecin nous racontait 

    qu'une personne ayant la maladie de Parkinson devant

    se faire opérer pour pose de prothèse,

    ne trouvait pas de place, car la rééducation serait trop longue

    et coûterait trop cher à l'Etablissement où elle serait hospitalisée...

    Douze ans plus tard, la crise est importante !!! 

     


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    Lundi matin, lorsque je suis arrivée

    dans la cuisine, Zhom m'a accueillie en disant :

    "PAS DE THÉ !"

    J'ai bien ri et ai su qu'il avait lu mon article du jour  winktongue

     

     

    J'ai trouvé depuis cette illustration

     

    Patois du Pays de Caux

     

    Les amants vivent dangereusement !

     

     

    Mercredi, je suis allée garder mes petits,

    impossible de faire mettre ses chaussettes à mon petit poussin,

    en fait je lui ai dit que si il restait pieds nus,

    il allait être malade.

    Durant toute la journée il a dit qu'il voulait être malade

    pour ne pas aller à l'école...

     

    Et puis nous avons fêté les 33 ans de mon grand !

     

     

    Cela a été une

      

     


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    Devoir du Goût N°25

     

     

    SUJET

     

    Cette femme devant sa psyché, se prépare-t-elle à partir ou revient-elle ?
    Et s’il y avait quelqu’un derrière elle ?
    Dites en quelque chose lundi.
    Que vous soyez à la place de l’une, de l’autre, des deux.
    À vous de jouer.

     

     

    Vite, il faut que je me dépêche,

    d'abord je me recoiffe soigneusement,

    pour qu'il ne reste aucun signe de nos ébats,

    puis je me rhabillerai prestement.

     

    Mon mari doit arriver dans 10 minutes,

    je vais lui préparer un bon thé,

    avec quelques petits gâteaux,

    je pense que cela focalisera son attention,

     j'espère qu'il ne se doutera de rien .

     

     


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