• Devoir du Goût 

     

    SUJET 

    John Salminen a un regard qui me plaît sur la place Blanche

    où je passe pour aller de chez moi à Anvers ou Barbès

    pour y boire un café ou rêvasser.


    Et vous ?


    Quel regard avez-vous sur cette place ?


    Je suis presque sûr que vous avez vu nombre de versions de « Moulin Rouge »

    ou « French Cancan » et que vous connaissez la chanson que ce dernier  film rendit célèbre…


    Car il a fait rêver et inspiré beaucoup de gens dans le monde entier.


    A lundi, donc…

     

     

     

    Alors le Moulin Rouge

    se trouve sur la place Blanche,

    il ne reste plus qu'à trouver un métro Bleu,

    pour compléter le drapeau français. smile

     

     Les danseuses du french cancan

    au moulin rouge sont d'ailleurs souvent

    habillées en bleu, blanc, rouge !

     

     

    Blanche à Paris, pour moi,

    c'est une station de métro,

    je ne savais même pas que le moulin rouge s'y trouvait.

     

    Le moulin rouge,

    je pense l'avoir vu une fois lors d'un voyage 

    avec mon lycée, alors que j'étais en terminale.

    Mais j'étais trop occupée à essayer de conquérir

    un camarade de classe, 

    j'ai essayé de la seconde à la terminale,

    (nous étions dans la même classe en seconde et en première)

    mais cela n'a jamais marché !

     

    J'étais pourtant volontaire,

    car ma classe n'était pas du voyage,

    et j'avais réussi à y être intégrée quand même...

     

    J'ai même déserté le dortoir des filles

    pour m'immiscer dans celui des garçons,

    mais rien n'y a fait.

    Alors j'ai noyé mon chagrin !

     

    La preuve en image.

    Vous noterez que j'avais un pyjama anti viol tongue

     

    Voilà tout ce que je peux dire ou pas

    sur la Place Blanche.

    Quant au French Cancan

     


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    Je l'ai connue en 1984.

    J'avais été embauchée à l’hôpital,

    pour 2 mois pour aider à la mise en place de l'informatique

    au service pharmacie.

     

    Déjà son fort caractère m'avait interpellée !

    J'avais dit à la directrice que jamais

    je n'avais entendu une telle "mégère".

    Ce à quoi la directrice m'avait répondu

    que si je voulais être embauchée,

    il ne fallait pas dire de telles choses.

    Mais cela a toujours été plus fort que moi :

    la franchise.

     

    Et puis 1 an après on m'a rappelée,

    pour me proposer un contrat d'un an,

    qui ne s'est jamais arrêté,

    j'ai été titularisée 4 ans plus tard. 

     

    Bien que travaillant ailleurs,

    j'ai accepté.

     

    Durant les premières années, 

    je ne travaillais pas dans le même service qu'elle,

    je n'avais pas trop à subir son caractère !

     

    Puis une opportunité s'est présentée

    de travailler avec elle (aux services économiques),

    et surtout de ne plus être au guichet,

    où j'avais beaucoup de mal à supporter

    le mépris de certains usagers envers "les fonctionnaires".

     

    J'ai toujours eu du caractère,

    et le sien ne me faisait pas peur.

     

    Bon, le temps d'adaptation a été compliqué,

    car j'aime bien comprendre ce que je dois faire,

    et elle ne répondait pas à mes questions.

     

    Petit à petit, nous avons trouvé nos marques.

     

    En fait, je me suis laissée embobiner,

    sans me rendre compte que c'étaient les prémices

    d'un harcèlement moral.

     

    Avant mon cancer (2005),

    depuis quelques mois,

    nous nous adressions à peine la parole !

    Lorsqu'elle était en vacances, à son retour,

    je me faisais systématiquement engueuler.

    J'avais fini par assumer ses tâches le moins possible,

    car je disais :

    "tu fais ou tu ne fais pas, cela ne va jamais" !

     

    Je l'ai souvent entendue dire :

    "quand je ne serai plus là,

    il en faudra 3 pour me remplacer".

     

    Elle négociait avec les fournisseurs,

    plus que les prix pour les fournitures de l'hôpital...

    (je pense que vous comprenez ce que je veux dire)

    Son mari qui travaillait en cuisine s'était d'ailleurs

    fait virer, car il volait...

     

    Il m'a été raconté,

    que lorsqu'elle est partie à la retraite,

    elle a emporté son écran d'ordinateur,

    car a-t-elle dit :

    "c'est moi qui l'ai négocié".

     

    Pendant ma maladie,

    elle a demandé à ce que je sois remplacée,

    ce qui était légitime,

    mais elle a fait muter quelqu'un d'un autre hôpital.

    Ce qui fait que lorsque je suis revenue,

    je n'avais plus de poste,

    et que l'on ne savait pas,

    ni où me mettre, ni quoi me faire faire !

     

    Cela m'a poussée vers la sortie.

    Entre temps le collègue qui "avait pris ma place"

    venait se plaindre d'elle...

    Je rigolais sous cape,

    car souvent j'avais essayé de lui expliquer

    quels étaient les agissements de ma chef,

    qui est devenue la sienne.

    Mais lui à cette époque,

    en tant que collègue d'un autre hôpital,

    la tutoyais, alors que je l'ai toujours vouvoyée.

    Alors, il n'a jamais compris mes allusions,

    jusqu'à ce qu'il travaille avec elle.

     

    C'était sa façon de fonctionner,

    il fallait qu'elle domine tout le monde.

    En plus elle avait des appuis,

    car elle était amie avec la sœur du directeur des hôpitaux de l'époque !

     

    Durant ma dernière année à l'hôpital,

    je ne lui ai jamais adressé la parole !

    Je me suis sentie libérée.

     

    Elle est morte hier soir,

    à 70 ans,

    en soins palliatifs,

    dans ce même hôpital.

     

    Et bien j'en suis quand même toute retournée !

     

     

     


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    Bien que le ciel soit nuageux, aujourd'hui,

    ce n'est pas de cela dont je veux vous parler.

     

    Hier, nous fêtions en surprise,

    les 60 ans de l'ex femme de Zhom.

     

    Ses fils avaient organisé un repas

    dans un bon restaurant au milieu des vignes de Tain-l'hermitage.

     

     

     

    Bien qu'ils aient pensé que la surprise

    n'en serait plus une, tellement ils ont gaffé,

    leur mère a eu sa petite larme, et en a laissé tomber

    son sac en sortant de la voiture.

     

    La journée a été belle, le repas bon,

    même si Zhom n'a pas été fan de la cuisine moderne...

     

     

    Nous avons même eu le droit à de la musique,

    puisqu'un des petits fils joue de la batterie,

    batterie qui avait été transportée par ses parents pour l'occasion.

     

    Nuages

     

    Pourquoi les nuages, alors ?

     

    Il y avait aussi la maman de l'heureuse sexagénaire.

    Elle a eu 90 ans, fin 2018.

    Jusque là, elle allait très bien.

    Mais plusieurs chutes, et beaucoup de douleurs,

    l'ont plongée dans un autre monde.

     

    Elle attend son mari qui est mort il y a 12 ans.

    Elle nous a demandé durant le repas

    quel âge avait sa fille.

     

    Au retour, elle était contente,

    elle avait bien mangé.

     

    Elle nous a dit :

    "Çà chasse les nuages". 

     

     

    Vignes côté Drôme, en face l'Ardèche.

      

     

     


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    Plus de 10 minutes pour descendre l'escalier ce matin.

    Coincée de chez coincée,

    il y a des années que cela ne m'était pas arrivé !

     

    Heureusement, avec des béquilles j'ai pu me déplacer,

    difficilement, certes, mais elles m'ont rendu service.

    Zhom est allé à la pharmacie, et j'ai pris des anti-inflammatoires,

    j'espère que cela va suffire !

     

    Il fait moins chaud, c'est déjà mieux.

     

    Lumbago


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