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Fratrie dans les dunes
m'a fait me remémorer une péripétie,
que nous avons vécue, mes sœurs, mon frère et moi.
Nous sommes arrivés à St Gilles Croix de Vie (Vendée) en février 1970.
Nous quittions une grande maison avec un grand jardin,
pour une maison un peu plus petite, sans jardin pour jouer,
ma mère ayant fait planter des arbres partout.
C'est sans doute la raison pour laquelle elle
a du trouver que les dunes seraient un grand jardin pour nous.
Elle nous y a conduits un début d'après-midi,
et nous a laissés tout les quatre, tous seuls,
il n'y avait personne d'autre que nous.
Nous avions respectivement :
11 ans et demi, 10 ans et demi, 7 ans et demi, et 5 ans et demi.
Je pense que c'était en avril, ou mai.
Nous nous sommes "amusés" dans les blockhaus,
Lieu :
Saint Gilles Croix de vie, VENDEE, PAYS DE LA LOIRE, FRANCEjusqu'au moment où deux gars sont arrivés,
et ont commencé à me draguer
( j'étais grande...).
Affolée, j'ai sauté du blockhaus,
en leur disant :
"vous n'avez pas honte de vous attaquer
à une gamine de 12 ans,
je vais faire ma communion cette année"
Cela les a stoppé net !
Mais j'ai été très perturbée .
J'ai rassemblé la fratrie,
et nous nous sommes réfugiés dans un bosquet,
où nous nous sommes raconté des histoires,
jusqu'au retour de ma mère.
La fois suivante, nous sommes allés directement
dans le même bosquet, où nous étions cachés des regards.
J'ignore comment mon frère et mes sœurs
ont vécu cette "aventure".
Bon maintenant des immeubles ont remplacé les dunes,
et les blockhaus ont été enlevés.
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Commentaires
Oui tu as eu un bon réflexe qui a décontenancé les gars. Par contre, ce serait aujourd'hui, je me demande s'ils se seraient laissé impressionner ainsi... après tout dépend leur détermination.
Gros bisous ensoleillés ma Fabidouce
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Mardi 1er Octobre 2019 à 15:04
Il est des fois où on ne réfléchit pas,
on fait ou dit les choses instinctivement...
Mais je pense qu'ils n'étaient pas dangereux,
j'en ai recroisé un quelques années plus tard,
il faisait partie du groupe folklorique du coin.
Maintenant, il existe des prédateurs, mais aussi des gens bien,
comme à l'époque, le tout est d'avoir la chance de ne pas
croiser les premiers sur son chemin...
Ici aussi soleil, et demain = garde de mes petits bouts de choux.
Gros bisous ma douce Praline.
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3Golondrina63Mardi 1er Octobre 2019 à 17:48Quelle chance d'avoir bien réagi
C'est vrai que vous étiez bien jeunes pour jouer sur le sable tous seuls
Ouf il ne vous ai rien arrivé
ça peut laisser des traces
Bonne journée
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Jeudi 3 Octobre 2019 à 19:27
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Moi aussi, dès mes 11/12 ans (j'en paraissais beaucoup plus) j'étais en butte aux remarques, mais c'étaient surtout des petits vieux qui me faisaient des compliments un peu salaces. Je n'intéressais pas les jeunes, étant sans doute "trop en chair" à leur goût. Mais les "compliments" des pépères étaient uniquement verbaux : jamais de gestes équivoques. Il n'empêche que je me sentais blessée et humiliée...
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Jeudi 3 Octobre 2019 à 19:29
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je crois bien que toutes les filles ont vécu des situations de ce genre… et c'est regrettable, parce que c'est toujours la fille qui a honte et se sent salie, alors qu'elle est la victime
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Jeudi 3 Octobre 2019 à 19:32
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On a toutes eu droit à ce genre de traitement, bon en ce qui me concerne, c'était une tentative de viol et je faisais plutôt moins que mon âge, je ne devais pas avoir 10 ans, j'ai eu le réflexe de crier, tu as eu aussi le bon réflexe.
Nos mères étaient inconscientes.
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Jeudi 3 Octobre 2019 à 19:35
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7NadineJeudi 3 Octobre 2019 à 11:52
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Tu as eu drôlement du réflex, mais si les choses avaient mal tournées ? Les filles sont toujours la proie de ce genre de prédateurs. 12 ans ! Ils ne doutent de rien et rien ne les arrête. C'était une grande responsabilité pour toi avec toute ta fratrie à t'occuper. Tu en as parlé à ta mère ? Je suppose que non, car on nous inculquait la honte d'être une fille en age d’intéresser les mecs. La honte d'être victime, c'est dur quand même !
Même pas 12 ans, puisque je suis de juillet.
En fait j'étais très grande pour mon âge,
presque ma taille adulte,
on m'a même draguée pendant ma retraite de communion...
Du coup on me faisait aussi facilement garder mon frère et mes sœurs !
Ce qui m'a quand même bien pesé !!!
Quant à parler à ma mère,
elle ne nous écoutait pas plus que mon père d'ailleurs.
Les enfants c'était fait pour obéir,
elle a d'ailleurs peu changé,
aucune discussion n'est possible avec elle,
elle est notre mère, donc elle a raison...