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    Hier, ma belle belle fille (oui c'est la belle fille de zhom...) a accouché.

    Au delà du "FUN" d'avoir permis au nouveau-né d'avoir un baptême de l'air

    en helicoptere.28117.gif

     

    se pose le problème de la fermeture des maternités

    Dites Petites et Dangereuses!

     

    En effet la future maman s'est déplacée à minuit, pour se rendre

    à la maternité la plus proche (40 kms).

    Les parents ont emmené leur fille de 2 ans chez la nourrice, en pleine nuit,

    puisque les contractions semblaient annoncer un accouchement probable!

    Accouchement annoncé le 20 juillet au plus tard, et nous étions le 18,

    donc pas trop de doutes quant à la proximité de l'évènement!

    Donc à l'hôpital, examens, col pas assez ouvert, rentrez chez vous!

     

    Lorsqu'à 13h, les contractions sont devenues plus violentes, il a semblé

    aux futurs parents qu'il leur était impossible de prendre leur voiture.

    Appel des pompiers, qui ont procédé à l'accouchement pendant que le samu

    arrivait en hélicoptère.

     

    Puis rapatriement du bébé et de la maman à l'hôpital en hélicoptère!

    Heureusement, l'accouchement s'est bien déroulé, mais.....

     

    L'hôpital n'aurait il pas pu garder la future maman, durant la nuit????

    Parce que 40 kms aller, 40 kms retour et si ils avaient eu le temps

    de retourner à la maternité 40 kms encore en plus, soient 120kms en tout....

    C'est énorme, alors que l'accouchement est imminent!

    Parce que l'on a fermé

    les "Petites Maternités Dangereuses" dans les années 90,

    mais que dans le même temps on n'a pas agrandi les "Grandes Maternités",

    et celles-ci n'ont pas assez de place!

     

    Les dérives des dépenses médicales sont telles que nous les "patients"

    devont de plus en plus supporter la restriction des moyens!

    Les maternités ont été dites dangereuses

    à moins de 200 accouchements par an, en 1990.

    Comme on ne fait pas assez d'économie,

    c'est passé, maintenant, à moins de 300 accouchements.

     

    Dangereuses, quels sont

    les critères?

     

    Donc d'un côté, on fait des Déserts Médicaux,

    et de l'autre côté des Usines de Soins!

    L'un et l'autre, étant à mon sens,

    bien plus dangereux que les petites maternités.

     

    Voilà, c'était mon coup de gueule du jour (après un long silence!)

     

    Cet après midi, nous allons voir

    ce Bébé Hélicoptère yes

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    Pour lui, l'aventure de sa naissance

    sera une belle histoire.....

     

     

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  • Voici un article trouvé en visitant le Blog d'une soeur de combat   2939227533   ikigai

     

     

    Le 19 avril à 19h06

    Cinq ans de sarkozysme… et un système de santé à terre

    Par CHRISTIAN LEHMANN   2939227533 Article


    Si Nicolas Sarkozy a largement contribué à mettre à genoux le système de santé français, la destruction de la sécurité sociale solidaire avait été largement entamée par ses prédécesseurs.

     

    Dès 2004, Jacques Chirac avait nommé à la tête de l’Assurance maladie Frédéric Van Roekeghem, ancien directeur à l’audit du groupe AXA.  [Fabie1] (fin article)


     Ayant tout pouvoir, ce proconsul s’entoura de zélotes libéraux qui, sous couvert de «sauver la Sécu», la métamorphosèrent en utilisant le management du privé : fermetures de centres, transfert non rémunéré de la saisie des feuilles de soins aux soignants, primes d’intéressement des médecins conseils, falsification des chiffres d’arrêts de travail injustifiés.

     

     

    Dès 2005, au ministère de la Santé, agissant en back-office de Philippe Douste-Blazy, Xavier Bertrand, ancien assureur chez AXA, organisait entre les syndicats médicaux les plus réactionnaires et l’Assurance maladie new-look une convention surchargeant les généralistes de travail administratif sans même leur octroyer les moyens de payer un secrétariat, désespérant leur relève éventuelle, hâtant leur disparition.


    En échange d’un «parcours de soins» transformé en labyrinthe tarifaire, ces syndicalistes obtenaient l’élargissement des dépassements d’honoraires des spécialistes et la mise à mort de l’option référent, seule avancée financière et conceptuelle de la médecine générale en vingt ans.

     

    Dans le même temps, à l’hôpital, se mettait en place, au nom de la culture du chiffre, la tarification à l’activité.


    Les vieux atteints de pathologies lourdes nécessitant trop de «temps soignant», devaient être refoulés de l’hôpital pour équilibrer les budgets.  [Fabie2] (fin article)


    Déjà pénalisés par l’usine à gaz de la convention 2005, les patients subirent dès 2007 les franchises, lubie sarkozyste.

     

    «Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? C’est la seule façon de res-pon-sa-bi-li-ser les patients.»

    Responsabiliser les cancéreux, les diabétiques et les accidentés du travail, voilà au moins une promesse que Nicolas Sarkozy peut fièrement se vanter d’avoir tenue.


    A l’époque, la Cour des comptes avait proposé, plutôt que de piocher ainsi 850 millions d’euros dans la poche des malades, de taxer les stock-options à l’égal des salaires, ce qui aurait rapporté 3,5 milliards d’euros par an.

    Nicolas Sarkozy, en gestionnaire avisé, trancha pour la finance. Au bout de cinq ans, le constat est accablant.

     

     A défaut de responsabiliser les patients, les franchises auront aggravé le renoncement aux soins, certains patients devant aujourd’hui choisir entre se soigner ou payer leur loyer.


    Mais ce n’est pas tout.

    Dès 2005, Frédéric Van Roekeghem, dans ce sabir qu’aurait goûté George Orwell, s’était juré de «redéfinir le périmètre des affections de longue durée».

    En clair, l’idée, lumineuse, était de ne plus prendre en charge à 100% les pathologies chroniques qu’au stade des complications.

     Ayant déclenché un tollé, cette mesure fut mise sous le boisseau et ressortie après l’élection.

     Plus fort que les rois médiévaux censés guérir les écrouelles : sous Sarkozy, du jour au lendemain, l’hypertension artérielle sévère n’est plus une affection de longue durée.

     Dans un pays où l’espérance de vie d’un ouvrier est de sept ans moindre que celle d’un cadre, ceci aggrave encore le différentiel entre ceux qui peuvent prendre en charge les soins de prévention et les autres.

     

    Passons brièvement sur le calamiteux épisode de la grippe H1N1, éclairant exemple de cette médecine sans médecins que dessinent année après année les fossoyeurs du système : Roselyne Bachelot fut grandiose de bout en bout, commandant des vaccins par lots de dix en quantité invraisemblable, niant les compétences des infirmiers et généralistes «incapables de respecter la chaîne du froid», surjouant la dramatisation.

    Entourée d’«experts» prédisant l’Apocalypse, elle mit en place des vaccinodromes dispendieux que louèrent sans grande lucidité aussi bien François Chérèque, persuadé que les généralistes voulaient vacciner par appât du gain, que Jean-Luc Mélenchon, fasciné par la «résurgence du collectif» quand les vaccinodromes en gymnase signaient la défaite de la pensée scientifique indépendante.

     

    En 2010, de déremboursements en franchises, l’Assurance maladie ne remboursait plus que 50% des soins ambulatoires, tandis que le pourcentage d’étudiants en médecine s’installant en ville passait de 14% à 9%.

     

    Sommés d’injonctions contradictoires par les nouveaux benchmarkers de la Sécu, menacés dans certains départements pour avoir octroyé à leurs patients le tiers payant, les soignants dévissaient leur plaque par centaines chaque année.

     

    Dans le même temps, Xavier Bertrand, pour faire oublier aussi bien l’amitié de trente ans entre Jacques Servier et Nicolas Sarkozy que ses nombreux conseillers issus de Big Pharma ou le saccage du Fonds d’orientation pour l’information médicale indépendante (son premier acte en tant que secrétaire d’Etat), lançait après le scandale du Mediator une opération mains blanches : «Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur».

     

    Et nous voilà ce soir, comme dirait Jacques Brel.

     

    Année après année, la pratique de la médecine générale est devenue plus difficile.

     

    Le désert avance, et les solutions de remplacement incohérentes pondues ici et là : médecins itinérants en roulottes, généralistes à la porte des urgences, vétérinaires ruraux enrôlés pour piquer les vieux, font fi du réel et de la particularité du système français, qui faisait une large place à l’humain, à la médecine de l’individu.


    Le président qui vient aura le choix : accompagner le mouvement largement entamé par les fossoyeurs, instrumentaliser les dépassements pour pénaliser l’ensemble des professionnels en invoquant les «défaillances» d’une médecine de proximité exsangue, saupoudrer quelques maisons médicales pour faire branché, ou tendre la main aux médecins et infirmiers de terrain pour reconstruire avec eux une politique de santé solidaire.

    Il est minuit, docteur Hollande.


     [Fabie1]

     

    Lors d’une formation que j’ai suivie à cette époque, il était effectivement déjà question de Hôpital 2007 et Hôpital 2012.

     Ces directives ont bien été mises en place durant l’ère Sarkosy.


     [Fabie2]

     

    Une autre formation en 2008, durant laquelle un médecin nous a expliqué que selon l’état du malade, les ambulances tournaient durant des heures sur Grenoble, car aucun hopital n’avait de place….

    Durée d’hospitalisation à prévoir trop longue, donc trop coûteuse !!!

     


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