•  

    Dimanche nous avons déjeuné avec des amis,

    il a été beaucoup question de l'hôpital.

    D'abord parce que sur 6 personnes,

    nous étions deux retraitées ayant travaillé à l'hôpital,

    et deux cadres y travaillant encore.

     

    Ceux qui y bossent, n'ont qu'un objectif

    être le plus vite possible en 2024,

    pour être eux aussi à la retraite,

    ils croulent sous les questionnaires à remplir pour l'ARS...

    (Agence Régionale de Santé) 

    Leur directeur a fait faire un clip pour attirer des médecins !

     

     

     

    Puis, nous avions tous des histoires à raconter 

    concernant la mauvaise prise en charge aux urgences.

    Mauvaise prise en charge qui pour certains a des conséquences irrattrapables !

    Rien de bien réjouissant concernant l'avenir de nos hôpitaux !

     

    Autre point, je ne sais pas autour de vous,

    mais dans la Drôme le virus fait des ravages,

    même chez les vaccinés et précautionneux.

     

    Mes fils, une de mes belle fille et mes petits enfants,

    sont tous positifs, avec de la fièvre, perte de goût pour l'un,

    maux de tête pour tous.

    L'instituteur de mon petit fils est positif et malade,

    et sa classe est fermée.

     

    Hier soir à 20h, les parents de mes petits enfants

    ont reçu l'information, que pour au moins 7 jours,

    il n'y aurait plus de cantine (trop de cas positifs et contacts)

    et que les enfants ne pourraient même pas manger 

    leur "panier" sur place.

     

    Tout compte fait "heureusement"

    qu'ils sont tous malades,

    comme cela ils n'ont pas de problèmes d'organisation.

     

    Mais comment vont faire tous les parents

    qui n'auront eu cette information qu'hier soir, 

    sinon ce matin en arrivant à l'école ?

    La mairie qui gère cette cantine ne leur aura pas

    laissé le temps de trouver une solution !

     

    Un des fils de Zhom dit bien que maintenant

    les gens ne cherchent pas à résoudre vos problèmes,

    mais à en avoir eux, le moins possible.

    Voilà, on ferme tout, sans se préoccuper

    des conséquences pour les utilisateurs de ces services !

     

    J'espère que vous et les vôtres allez bien,

    et n'êtes pas touchés par cette 5ème vague,

    qui est plutôt une déferlante ! 

     

     


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    Vous vous doutez bien que si je n'ai pas donné des nouvelles

    de l'entretien préalable au licenciement,

    c'est qu'il n'y a rien de bien neuf...

     

     

    Le syndicat lui a fait faux bond,

    trop occupé certainement 

    à préparer un mouvement de protestation

    contre la suppression de 133 postes.

     

     

    Vous allez halluciner lorsque vous lirez la réponse de la direction !

     

     

    Donc on veut nous faire croire :

    1- Que l'hôpital a embauché 133 personnes pour faire 

    face à la crise sanitaire.

    2- Que, quand bien même ce serait vrai, cette crise sanitaire

    est terminée, c'est un scoop !

     

     

    Pour en revenir à l'entretien,

    heureusement un de ses fils est monté de Marseille

    pour l'assister, ce qu'il a fort bien fait d'ailleurs.

    Mais le DRH qui n'est arrivé qu'en janvier

    (certainement mandaté par l'ARS pour de basses besognes)

    a répondu qu'il était obligé de faire confiance à ses cadres,

    sans vérifier la véracité de leurs dires...

     

    Par ailleurs alors que l'ex de Zhom

    se défendait en parlant de l'empathie

    qu'elle a pour les patients,

    ce qui la conduit à dépasser parfois les plages de planning *

    pour donner des rendez-vous,

    il lui a été répondu qu'il fallait respecter les procédures !

     

    Maintenant, il faut attendre qu'une Commission Paritaire

    se réunisse pour donner son avis,

    (avis que n'est pas obligé de suivre le directeur)

    pour connaître le dénouement.

     

    Empathie contre Procédure

     

    * Les médecins ouvrent les rendez-vous en début de trimestre,

    pour tout le trimestre.

    Bilan le premier jour, toutes les plages de rendez-vous

    sont remplies pour 3 mois.

    Il lui a entre autre été reproché, de parfois 

    donner un ou deux rendez-vous pour le trimestre suivant,

    tellement elle avait senti les patients en détresse !

     


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    Voilà à quoi ont menés la réforme "plan hôpital 2007",

    et la "surdité" de nos élites ! 

     

     

     

    et

     

    Hôpital : des mots glaçants décryptés par un neurochirurgien du CHU de Tours

     

     

    "Ce consultant parle de « transformer l’hôpital de stock en hôpital de flux ».

    Qu’avez-vous alors compris de cette phrase ?

     

    « Durant quelques secondes, j’ai cru qu’il parlait d’objets…

    Puis j’ai compris qu’il parlait des gens, des malades. »

     

    Que voulait-il dire ?

     

    « Son propos sous-entendait une notion de vitesse, d’efficacité rapide,

    ce qui n’est pas dans la culture du corps soignant.

    Nous sommes habitués à l’échange, la décision réfléchie.

    Derrière son expression, j’ai senti que l’hôpital était en train de prendre une couleur industrielle. »

     

    Un autre terme que l’on entend beaucoup, y compris au CHU de Tours,

    est celui de « redimensionnement capacitaire ».

    Pour ne pas dire « fermeture de lits » ?

     

    « Le “ redimensionnement capacitaire ”, c’est la diminution du nombre de lits.

    Cela veut dire que l’on va devoir faire attendre ceux qui ont besoin d’être hospitalisés

    et de bénéficier de nos compétences.

    Pour le corps soignant, cela signifie faire un tri ;

    pour nous, c’est très difficile car, par essence,

    nous cherchons à porter nos soins à tous, sans attendre. »

     

    Un mot revient souvent dans cette novlangue : « efficience ».

    Il sous-tend une notion de rentabilité.

    Est-ce compatible avec les missions de l’hôpital public ?

     

    « Je ne peux pas répondre, je ne suis ni économiste,

    ni spécialiste des finances publiques :

    mais si ces derniers sont prêts à nous faire participer à la réflexion,

    nous serons là pour donner notre point de vue de médecins. »

     

    Vous faites état d’un fossé entre le corps soignant et les gestionnaires.

    Le dialogue peut-il être renoué ?

     

    « Les médecins ont une part de responsabilité, on prescrit trop de soins,

    on ne regarde pas à la dépense ;

    les gestionnaires ont leurs contraintes…

    Pour qu’un dialogue se renoue,

    il faudrait que les choses soient dites, sincèrement, au public, et entre nous. »

     

    Concrètement, vers quoi va l’hôpital ?

     

    « Aujourd’hui, dans tous les hôpitaux de France, des malades,

    bien qu’ayant de petits revenus, sont opérés par les meilleurs praticiens du pays.

    Si la santé épouse le néolibéralisme, un malade qui n’aura pas les moyens de payer une bonne mutuelle,

    n’aura plus accès aux meilleurs praticiens du pays.

    Ces derniers soigneront dans des cliniques, et, tout aussi grave,

    ne formeront plus les jeunes praticiens dans les CHU. »

     

    Pensez-vous qu’un sursaut soit possible ?

     

    « Si le néolibéralisme réussit à convaincre que “ c’est une bonne chose

    et qu’il n’y a pas d’autres solutions ”, c’est foutu.

    Nous, médecins, ne pouvons pas nous y opposer seuls.

    Si l’opinion publique se mobilise, dit non, le fait savoir,

    par des pétitions ou autres, alors, peut-être… »

     

    J'ai travaillé à l'hôpital jusqu'en 2005 (cancer),

    et ai repris durant quelques mois de 2007 à 2008,

    à cette époque, nous avions eu une formation durant laquelle 

    un ancien médecin nous racontait 

    qu'une personne ayant la maladie de Parkinson devant

    se faire opérer pour pose de prothèse,

    ne trouvait pas de place, car la rééducation serait trop longue

    et coûterait trop cher à l'Etablissement où elle serait hospitalisée...

    Douze ans plus tard, la crise est importante !!! 

     


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    Dans les blogs que je lis,

    il y a celui d'un médecin qui fait 

    des articles empreints d'humanité.

     

    Je viens de lire 

    « La routine »


    8 commentaires


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