• L'accumulation de soucis au début de ma maladie, ont entraîné un lymphoedème.

    Lymphodème au bras droit, extrêmement handicapant!

     

    lymphodeme-2007.jpg

     

    Ce qui m'a fait sourire, au début, lorsque l'on m'a dit qu'il fallait éviter les mouvements répétitifs, est devenu beaucoup moins drôle au fil du temps!

    En fait, j'ai dû faire mes cartons, pour déménager, dès la première chimio effectuée!

    Zhom avait visité l'appartement en HLM, durant mon hospitalisation 

    (ablation + pose du PAC + 1ère chimio)!

    Il l'a retenu sans même que je l'ai vu (étant donné l'urgence de trouver un logrment)!

    Par ailleurs, ma troisième chimio n'a pas suivi le bon chemin, et s'est répandue dans tout le côté droit (côté opéré)!

    Les deux cumulés ont donné ce bras disgrâcieux, qui fait souffrir régulièrement,

    et de plus difficile à habiller (+6cm que l'autre)!

     

    S'en suivent des difficultés pour travailler (ordinateur toute la journée),

    pour conduire (je ne peux conduire plus d'une heure d'affilée),

    pour faire la cuisine (épluchage des légumes)

    pour le  tricot (moi qui adore cela), etc...

     

    Et le pire c'est de devoir expliquer la pathologie, car peu de gens connaissent

    (moi même, avant, je ne savais pas que cela existait!).

     

    Je porte théoriquement un manchon toute la journée, même pas intégralement

    remboursé! Actuellement je porte aussi une écharpe pour préserver mon bras.

     

    0klvj14j

     

    Voici ce que j'ai trouvé, en furetant sur internet :

     

    Pour de nombreuses femmes, le lymphoedème est un souvenir perpétuel de la bataille qu'elles ont mené contre le cancer du sein.

    Cela pourrait empêcher l'adaptation à leur maladie, rendant celle-ci plus longue et plus difficile à supporter.

    Le chercheur Tobin a trouvé que les femmes qui ont eu le lymphoedème suite à la chirurgie du cancer du sein ont souvent montré un manque d'intérêt à la famille, aux activités sociales et aux buts professionnels.

    Par contre, il a trouvé que celles qui n'ont pas eu de lymphoedème suite à cette chirurgie montraient une meilleure adaptation à leur maladie et à mener une vie plus normale.

    Une sous-estimation de soi et de son propre corps sont aussi des problèmes reliés au lymphoedème.

    Une négligence de son aspect physique externe et une diminution de l'appétit sexuel peuvent également survenir.

    Les femmes avec un lymphoedème se plaignent souvent de la difficulté de s'habiller et de trouver des vêtements qui leur sied et qui cache leur condition afin d'éviter les questions et les explications répétées.

    L'apparition de cette condition, souvent subite et sans avertissement, associée à l'incapacité d'arrêter le gonflement du bras, provoque un sentiment d'impuissance et de perte de contrôle, ce qui mène souvent à la peur et au sentiment de culpabilité.

    Cela peut s'exacerber par de la frustration, face à l'apathie perçue du corps médical et de la difficulté de trouver de l'information sur cette condition et son traitement.
    Souvent ce n'est pas tant l'apathie du corps médical que son manque de connaissances qui laisse beaucoup de femmes sans traitement. Parfois, l'oedème du bras est sous-estimé ou n'est pas diagnostiqué.

    Et s'il l'est, le lymphoedème est parfois considéré comme une conséquence fâcheuse et intraitable de la chirurgie du cancer du sein.

    Cette conception erronnée est dûe au fait que pendant plusieurs années, la méconnaissance de l'anatomie et de la physiologie du système lymphatique a conduit à l'échec des traitements.

     

    0klvj14j


    C'est un article qui provient d'une revue médicale, et franchement quelque part

    cela fait du bien de voir que son mal être soit reconnu!

    Même, si......il persite quoiqu'il arrive!

     

     

    3q7mhf50.gif


    8 commentaires
  •  

     En 2008, après l'arrêt du tamoxifène (donc deux ans de traitement), je me retrouve avec des saignements!

    Or depuis l'annonce du cancer, et les traitements, plus de règles!

     

    Donc, échographie, puis hystéroscopie sous anesthésie générale.

     

    Voici donc la lettre que j'ai rédigée, suite à cette hystéroscopie.

     

    Lettre que je destinais à l'Agence Régionale Hospitalière, et que je n'ai jamais envoyée .....

    Les "...." correspondent à l'Etablissement incriminé.

     

    Suite à cette intervention, j'ai arrêté d'aller voir le chirurgien qui m'avait suivi tout au long du traitement et du suivi pour mon cancer.....

     

    Je ne l'ai revu qu'en 2011, lorsque le compte rendu d'une mammographie de contrôle faisait état d'un résultat ACR5, pour le sein gauche.......

     

     

    13c9c95e.gif

     

     

    Mesdames, Messieurs,

     

     

    Suite à mon hospitalisation du 20 juin 2008, en chirurgie ambulatoire dans ........... , je tiens à vous faire part de mon profond mécontentement sur la façon dont se déroulent les séjours dans cette structure.

     

    Tout d’abord, convoquée à 7h30, je suis arrivée à 7h25.

    Déjà plusieurs personnes attendaient pour se faire enregistrer au guichet, et signer des papiers (qui entre nous auraient pu être signés lors de notre pré admission quelques jours auparavant).

     

    Il est à noter qu’il n’y avait pas assez de sièges pour que nous soyons tous assis durant cette attente ! A jeun, certains avec des traitements lourds en court …. En plus manifestement nous gênions les allées et venues du personnel qui devait sans cesse traverser cette file d’attente pour vaquer à ses occupations.

     

    A 7h50 mon entrée a été enregistrée. Quelques minutes d’attente, et l’on m’installe dans une chambre. Je n’étais pas sitôt en tenue pour l’intervention, que l’on est venu me donner le médicament nécessaire pour commencer à m’endormir, car parait il on me réclamait depuis un moment au bloc.

     

    On m’emmène donc dans le SAS du Bloc.

     

    Là, l’anesthésiste, qui m’avait reçue pour la visite pré opératoire, vient pour me poser une aiguille sur la main, mais alors que mon bras droit était inaccessible, il commence à tirer mon lit vers lui pour l’atteindre. Lors de cette visite j’avais écrit en lettres capitales qu’atteinte d’un lymphoëdème au bras droit (suite d’un cancer du sein, et des interventions subies), il ne fallait absolument pas y toucher. Je proteste donc avec véhémence(1). Il m’est répondu que puisque je peux m’exprimer, ce n’est pas grave et il vient du côté gauche. Par contre, il ne trouve pas de veine à son « goût » sur la main gauche, j’ai l’habitude au bout de la 9ème anesthésie en 2 ans et 10 mois. Je continue donc de m’exprimer en lui expliquant que parfois on ne peut pas se défendre, puisque la dernière fois que j’ai subi une intervention dans le même Etablissement je me suis réveillée avec le tensiomètre du côté droit.

     

     Il me rétorque que la procédure de réveil n’est pas simple, et qu’ils font comme ils peuvent…Et me laisse là, puisqu’il faut parait il que je fasse gonfler une veine (que je ne vois pas sur ma main).

     

    Une autre anesthésiste passe et me pique. Puis, je m’endors.

    Lorsque je me réveille (je n’avais pas d’heure sur moi…), je suis surprise de me trouver encore dans le SAS. Là, il y a pas mal de remue ménage. Le personnel a du mal à trouver des places pour les nouveaux patients qui arrivent, ou à récupérer un lit vide pour le rendre aux patients qui vraisemblablement ont terminé leurs interventions.

     

    On a vraiment une drôle d’impression lorsque l’on se trouve au milieu de ce bazar on n’a pas vraiment l’impression d’exister en tant qu’être humain !!!

     

     On me déplace, pour améliorer la circulation des lits. Puis quelques minutes après on vient me chercher pour le bloc.

    Là, je regarde l’heure, 10H, j’ai donc passé à peu près 1h45 dans le fameux SAS, sans qu’à aucun moment on ne m’ait expliqué pourquoi j’y étais restée si longtemps.

    (J’ai appris par la suite, par une patiente qui était ma voisine de lit, qu’il y avait eu un problème durant l’intervention qui précédait ; je suis capable de le comprendre, mais me le dire à ce moment là aurait été mieux !).

     

    Bon, on m’endort, et je me réveille dans ce qu’il convient (je pense) d’appeler la Salle de Réveil.

    Surprise (encore que….), le brassard du tensiomètre est sur mon bras droit. J’attends qu’une infirmière vienne me voir pour le lui dire. Entre temps j’ai pu constater que c’est dans cette salle que sont installés les tensiomètres sur les patients, donc je pense qu’à ce moment là il n’y a plus de phase délicate pour le réveil, et qu’il est possible de suivre les instructions notées sur une des nombreuses feuilles du dossier médical (contrairement à ce que m’avait laissé entendre l’anesthésiste quelques heures plus tôt). Je dis donc à l’infirmière que je ne devrais rien avoir sur le bras droit, elle me rétorque que j’aurais dû le dire lorsque je m’en suis aperçue. Je lui dis, que l’on a tellement l’impression d’embêter tout le monde lorsque l’on veut se faire entendre (référence à l’anesthésiste), que l’on ne dit plus rien…. En plus je l’ai dit dès que j’ai eu quelqu’un à côté de moi, car je n’aurai pas eu la force d’appeler quelqu’un et de le détourner des autres patients.

     

    Cette salle de Réveil accueille au moins une quinzaine de patients, on entend en permanence une personne répondre au téléphone « attendez quelques minutes, on vient de nous en amener (2 ou 3…). Là comme dans le SAS, on a l’impression d’être à l’usine, c’est loin d’être sécurisant. Et peut être que si on faisait moins d’intervention en même temps on aurait plus le temps d’être « HUMAINS ».

     

     

    Je critique donc la notion de rentabilité :

     

    *Rentabilité à l’accueil, une seule personne pour accueillir environ 15 personnes convoquées à la même heure.

     

    *Rentabilité dans la taille des locaux, trop petits pour nous permettre de tous nous assoir durant ce temps d’attente (nous ne sommes pas là pour notre plaisir, et nous sommes « malades »)

     

    *Rentabilité dans le nombre d’interventions effectuées en même temps, sans adapter la quantité suffisante de personnel pour faire face à tout ce qui en découle.

     

     

    D’abord pour l’accueil, comme je l’ai déjà dit plus haut les papiers à signer pourraient l’être à un autre moment, cela doit pouvoir se réfléchir.

    Ensuite arrêtons de remplir plus de papiers que ce que l’on peut lire, et peut être pourra-t-on lire l’INDISPENSABLE.

     

    Je suis malade depuis 2005, et je n’ai pas choisi d’être cliente du système de santé !

    Les abus faits à la sécurité sociale relèvent plus de personnes malhonnêtes que des vrais malades, et c’est à nous que l’on demande de combler le « trou » de la sécurité sociale …

    En plus on voit bien que la santé doit être rentable au détriment du respect des patients, alors qu’existe (me semble-t- il) la charte du malade hospitalisé, qui semblait demander le contraire….

     

    Je vous prie d’accepter, Mesdames, Messieurs, mes sincères salutations.

     

    (1) Ma protestation :" On m'a enlevé le sein droit (puisqu'en voulant piquer le bras, il a dit c'est pour le sein), on me l'a remis, on n'y touche plus."

    Voilà, c'est ce qui n'a pas plu à ce Monsieur!

     

    13c9c95e

     

    2 commentaires
  •  Le 10 décembre 2007, retour donc à l'hôpital pour ma reprise de travail !  

     Premier jour, la personne censée s’occuper de moi arrive avec 1h de retard….


    Puis elle m’explique les procédures de saisie d’un dossier administratif au milieu du brouhaha du bureau des entrées (téléphone, guichet, allées et venues des personnels des divers services) !


    Je pleure, n’arrive pas à retenir mes larmes. 4ae3a8ab50e1ec0bce13a2e0eda78819.gif

    En fait on a embauché quelqu’un à ma place (par mutation), et on n’a pas vraiment prévu mon retour, donc pas de bureau, pas vraiment de tâches attitrées !

    Durant 2 mois, je vais devoir m’installer là où les bureaux sont libres (au gré des RTT des uns et des autres). Je suis installée soit au rdc, soit au 5ème étage, et tous les jours je me trimballe avec mes petites affaires !!!


    Durant les fêtes, je me retrouve même sans travail, tout le monde est à jour….Re larmes, enfin, elles ne m’ont jamais bien quittée ! 4ae3a8ab50e1ec0bce13a2e0eda78819


    Puis enfin le bureau qui m’est attribué est libre (installé sans me demander mon avis quant à la position du bureau…etc).


    BUREAU de 10m² que l’on encombre rapidement de boîtes à archives, faute de place ailleurs. Outre mon bureau, il y en a un autre destiné au personnel du bureau des entrées , pour la vérification des dossiers de facturation.

    BUREAU, sans aucune fenêtre, la porte (derrière mon dos donnant sur un couloir) donc aucune lumière du jour. Lorsque je sortais du travail, je découvrais le temps qu’il faisait !


    UN VRAI PLACARD !!!!!!injuste.gif






    Bref, je tiens tant bien que mal jusqu’en novembre 2008 (avec quelques arrêts de travail).


    Le 7 nov 2008 (je m’en souviens car c’est l’anniversaire de ma chère mère), on vient installer une imprimante imprimante.gifà haut débit, elle faisait trop de bruit au bureau des entrées !!!!!

    Elle ne va parait il fonctionner que l’après midi ( à mi-temps thérapeutique, je ne travaille que le matin) !


    Sauf qu’il ne me reste qu’environ 2 mois et demi à travailler à mi-temps thérapeutique, j’aurai écoulé mon année !!!!


    Bien sûr personne ne me dit qui a décidé d’installer cette imprimante dans mon superbe bureau.


    Je pars pour une semaine de vacances dans un état pas possible.


    Au retour, le lundi s’est passé correctement, et le mardi matin impression des factures ! J’ai craqué et dit que c’était l’imprimante ou moi.


    Mais Fabienne, comment veux tu que nous fassions, il faut bien imprimer…..


    Je suis donc depuis cette date en arrêt de travail longue durée pour dépression, et je ne pourrai jamais reprendre dans cet Etablissement.

    D’ailleurs, peu de gens s’inquiètent de mon sort !

     

    Reprise du Travail


    5 commentaires
  • Mis à jour le 30 novembre 2013

     

    18 juillet 2005 : mammographie de contrôle. Après les premiers clichés, suivent des clichés accentués sur une partie de mon sein droit. Un léger doute m’envahit, car mon compagnon avait décelé une boule, et ces contrôles sont pile poil dessus !!! Mais….je n’angoisse pas, j’ai 47 ans, et pas l’ombre d’un cancer dans la famille.

    Je blague même avec la radiologue, lorsque je change de salle pour l’échographie. Mais je sens bien qu’elle n’est pas d’humeur à blaguer. Il faut dire que je connais bien tout le personnel, puisque je travaille dans les bureaux de cet hôpital.

    Sa conclusion est : je ne peux absolument pas vous laisser comme cela, il faut vous opérer. Ma 1ère question, est ce que je vais avoir de la chimio ? Réponse, je ne peux pas vous dire, mais de la radiothérapie, certainement. Sans prononcer le mot » cancer » le diagnostic était évident pour moi.

     

    5 août 2005 : ablation de deux tumeurs, une de 3.5 cm et une autre de 1.5 cm.

     

    12 août 2005 : ablation du sein et de la chaîne ganglionnaire, pose du port à cath (côté droit), et première chimiothérapie. On m’avait dit, que l’on mettrait le port à cath à gauche, et que j’aurai ma première chimio le lendemain de mon intervention….mais au réveil … que dire , que faire ?

     

    Des examens doivent être programmés , mais je dis au chirurgien que la semaine du 28 août, je ne veux aucun rendez vous, depuis un an je suis invitée aux 80 ans de ma marraine, en Normandie et il est absolument inenvisageable que je n’y aille pas. Il me dit que mes cheveux ne commenceront à tomber qu’après la deuxième chimio. Mon compagnon, pas fier du tout m’emmène donc en Normandie pour une semaine, prêt à faire demi tour à n’importe quel moment. Mais j’ai tenu le coup. Très fatiguée, évidemment, mais si heureuse de pouvoir assister à cette fête. Sauf, que…mes cheveux ont commencé à tomber par poignées…dur pour le moral. Ma tante, très gentille, m’a dit c’est l’automne…en août !!!!!

     

    2 septembre 2005 : chimiothérapie à la clinique. L’infirmière veut me prendre la tension sur le bras droit, je lui dit qu’il faut aller sur le bras gauche. Elle râle en disant que son appareil n’est pas contre indiqué pour le bras droit et qu’il y a trop de bijoux au bras gauche (ma montre !!!). J’enlève ma montre, en lui disant qu’il suffit de le demander….Elle me rétorque qu’elle est là pour me soigner, et que si je n’y mets pas de la bonne volonté cela n’allait pas marcher entre nous…….

     

    Chimio suivante pas de problème, je n’avais pas de montre…..

     

    14 octobre 2005 : 4ème chimiothérapie, en cours de chimio, j’ai bien senti une vive douleur, mais étant donné mes rapports tendus avec l’infirmière, je n’ai rien dit… Bilan, lorsque 2 h plus tard elle voulu faire passer la rinçure, elle s’est rendu compte que l’aiguille n’était pas dans le port à cath. J’étais rouge, et là elle a commencé à paniquer. Pas moyen de joindre le chirurgien, l’anesthésiste ne savait pas quoi faire. On m’a passé de la pommade, mis du froid, et je suis restée 2 h supplémentaires. Elle était mal, car se souvenant de notre accrochage de la première fois, elle se doutait bien qu’elle avait une grande part de responsabilité dans le fait que je n’ai rien dit, dès les premières douleurs. Donc, je suis partie avec son n° de tel personnel.

     

    Le lendemain, j’avais vraiment très mal, donc je suis retournée aux urgences de la clinique, 2h d’attente, malgré la fatigue. Tout cela pour ma donner une ordonnance d’antibiotiques. Bilan, 6 semaines de souffrances, brûlure d’abord interne, puis externe !!!!

    On a découvert mon cancer le 18 juillet, mais le 13 juillet on m’avait signifié que j’avais 3 mois pour déménager. Dossier en urgence aux HLM , accepté et traité en urgence. Mon compagnon a visité l’appartement durant mon hospitalisation, et l’a accepté sans même que je le vois. La maison dans laquelle j’habitais devait être vendue. Donc fin août et durant tout le mois de septembre j’ai dû subir les visites des éventuels futurs acheteurs, et de la nana de l’agence. Génial lorsque l’on essaie de se reposer, et qu’en plus il faut faire les cartons pour le déménagement programmé pour le 1er octobre !!!!!!

    Bilan : mon lymphœdème a commencé à s’installer malgré des massages de ma kiné, qui venait à domicile, et qui ne ménageait pas son temps (massages d’une heure, en moyenne).

     

    24 novembre 2005 : 6ème et dernière chimiothérapie. Le chirurgien qui devait me donner les consignes pour la suite, était absent. Je prends donc un rdv, que j’obtiens courant décembre. Quelques jours après cette dernière chimio, je reçois un courrier du secrétariat de mon chirurgien m’informant que j’avais rendez vous à la radiothérapie pour le marquage. J’y vais, mais je me doutais bien qu’il y aurait un problème. Effectivement, mon port à cath étant du côté opéré, il fallait l’enlever pour la radiothérapie. Donc déplacement pour rien. Heureusement que j’avais un rdv chez le chirurgien….Le retrait du port à cath est donc programmé pour le 23 décembre !!!!! J’avais 10 personnes pour le réveillon le lendemain…

    Mais bon j’ai tenu le coup !!!!!

     

     

    Parcours dans la Maladie

     

     2006                                 

     

    Durant la radiothérapie (30 séances), j’ai fait intervenir (sur les conseils de ma kiné), une personne qui arrêtait les brûlures à distance. Cela a fait effet, car dès qu’il y avait des cloques, on l’appelait pour qu’elle intensifie ses intervention, et cela guérissait très vite.

                                     ********************************************************

     

    Durant tout ce temps, je n’avais pas vu d’oncologue. J’ai donc pris un rdv avec une oncologue réputée de l’hôpital de Valence (5 mois d’attente).En fait on me donnait des avis très partagés sur la prise de tamoxifène, et je ne savais plus ce que je devais faire. J’ai rencontré un médecin exceptionnel elle a pris du temps pour moi, m’a tout expliqué, a bien regardé tout le dossier, et m’a examinée. Là elle a trouvé sur la cicatrice des grosseurs anormales.

    Echographie, rdv chez le chirurgien et ablation le 24 juin 2006. Résultats c’étaient des nécroses, dûes aux brûlures de la chimio passée à côté.

     

                                   *************************************************************

     

    Tentative de reprise à mi temps thérapeutique en novembre 2006. Échec total. Psychologiquement, il m’a été imposé des horaires sans raisons valables. Ma collègue de travail a continué son harcèlement moral, car elle ne sait pas travailler autrement. Puis, physiquement, mon lymphœdème n’a pas apprécié l’usage intensif de la souris ! Bilan, un nouvel arrêt de travail.

     

    Là cela se complique, car dans l’administration vous devez avoir des arrêts de travail de 3 ou 6 mois, pour que ceux-ci soient pris en compte en maladie longue durée. Bref, tourments administratifs , et expertise médicale fin février 2007.

     

    Début décembre 2006, hospitalisation de la maman de mon compagnon. Après un cancer des intestins en 2004, un cancer des poumons en 2005, on découvre une métastase au cerveau, et des métastases un peu partout….. Opération du cerveau durant les fêtes, radiothérapie, retour à domicile durant la dernière semaine de janvier (en hospitalisation à domicile, ni fait ni à faire…) et décès le 28 janvier.

     

    Parcours dans la Maladie 

     

       2007                                 

     

    7 mars 2007 : reconstruction par grand dorsal à Lyon. Je sors une semaine plus tard avec de la fièvre, et un début de nécrose.

    15 mars 2007 : mon infirmière trouve que la nécrose s’est accentuée et me conseille d’appeler mon chirurgien. Ce que je fais, mais n’arrive à l’avoir au téléphone que le lendemain après midi. Entre temps, j’ai très mal au sein gauche (abcès).

    Le chirurgien me dit de venir, car de toutes façons il a été trouvé un microbe bizarre dans l’analyse du contenu des redons !!!! Donc appel d’un VSL, 1h30 de route, et feinte pour se garer dans une rue piétonne de Lyon. Examen rapide, et en route pour la clinique.

     

    17 mars 2007 : opération en urgence, ablation de la peau abîmée, et pose de lames pour que le microbe s’évacue (il ne vit pas à l’air libre). Après interrogation du chirurgien, j’apprends qu’il s’agissait du microbe de la gangrène, et que je l’avais échappé belle ! Vous savez, m’a-t-il dit, c’est comme le pied du diabétique que l’on est obligé d’amputer. Mon père et mon compagnon étant diabétique, je savais……

    Je sors avec un dosage archi fort d’antibiotiques, des pansements tous les jours jusqu’à la greffe de peau.

     

    5 avril 2007 : greffe de peau (prise dans le bas du ventre) et liposuccion de la graisse du ventre pour que la cicatrice soit moins importante.

     

    Ouf, tout rentre dans l’ordre.

     

    26 septembre 2007 : symétrisation. Graisse du ventre mise dans le sein droit, et sein gauche diminué de 675g !!!!

     

    Nous sommes le 17 octobre 2007, j’ai toujours mal aux endroits des cicatrices, et j’ai des bleus internes importants, mais bon cela va vers le mieux !!!! Et j’ai deux seins quasiment identiques !!!!

     

    Reprise du travail à mi temps thérapeutique prévue pour le 10 décembre 2007.

     

    A lire dans

    Parcours dans la Maladie

        Reprise du Travail

     

    Parcours dans la Maladie

     

       2008                                  

     

    En 2008, après l'arrêt du tamoxifène (donc deux ans de traitement), je me retrouve avec des saignements!

     

    Or depuis l'annonce du cancer, et les traitements, plus de règles!

      Lire la suite dans

    Parcours dans la Maladie

    Lettre de Mécontentement

     

    Parcours dans la Maladie

     

    2011                    

     

    De 2008 à nov 2011 , à part l'arrêt de travail.... rien à signaler...

    16 nov 2011 Mammo de contrôle découverte de micro calcifications ACR5 dans le sein "sain"......

    Et me voilà repartie pour une longue route. Pour le moment mammotome, puis quelque soit le résultat des analyses (à minima) ablation des micro calcifications et radiothérapieEt sinon ablation du sein et chimio, et , et ......

    1er déc 2011 : Intervention sur le sein gauche. Voici ce que j'en ai retenu :


    Bientôt la salle de réveil sera notre lit dans notre chambre à la maison.....

    Entrée jeudi matin à 11h 
    (oui, plus de place mercredi soir),

    on m'a mise en chemise opératoire à 11h30, 

    puis attente, longue attente....
    Zhom passe me voir à 
    16h30 pensant me retrouver en train de me réveiller....que nenni, même pas 
    encore prémédiquée.... Sleep 
    Par contre, 5 minutes après 
    on rentre, je me dis bon ça y est, c'est pour maintenant.

    Et bien, non un anesthésiste se présente,

    bon vous allez être opérée demain...

    Protestation conjointe de 
    Zhom et moi : "non, aujourd'hui! J'attends, et j'ai froid"

    Sans se démonter le mec 
    regarde mieux, ah oui, le premier c'est aujourd'hui, et s'en repart comme il était venu !!!!!


    Bon, la bonne nouvelle c'est que l'on ne s'est pas occupé du ganglion sentinelle,
    cela semble donc être moins grave que ce que l'on a craint!


    Opérée vers 17h30, remontée vers 19h, nuit dans le brouillard total. 
    J'ai même passé la nuit sous oxygène, 1ère fois en 12 interventions, je ne sais même pas pourquoi.....

     

    Vers 6h du matin, brouhaha dans la chambre, prise de température,

    j'entends : "35°5, elle est en hypothermie. "

    Puis plus rien...

    Je me rendors jusqu'à 8h, heure à laquelle le téléphone sonne,

    Zhom étonné de ne pas avoir de nouvelles...

    Heureusement, car le froid m'avait bien endormie.

    A la suite de cet appel, je mets un pull, et ouf, je parviens à me réveiller...

    Puis je réclame mon petit déjeuner, on m"avait oubliée...

    Et à 10h ce matin on voulait m'aider à prendre ma douche et à préparer mes bagages pour que je parte !!! 

    J'ai réussi à obtenir de ne partir qu'après le "succulent" repas de midi, auquel j'ai à peine touché.

    Bilan, le chirurgien est passé vite fait, et veut me voir vendredi prochain à 17h.

    Je suppose qu'enfin il aura plus de temps à m'accorder, et que je connaîtrai la suite des réjouissances!

    9 déc 2011

    Donc en fait mon sein gauche aurait fait une réaction (4ans après) à la diminution qu'il a subit pour la symétrisation lors de la reconstruction.

    Cela a donc donné des micros calcifications totalement identiques à celles d'un cancer du sein, sauf que là le résultat des analyses montre que ce n'est absolument pas cancéreux!


    Je vous épargne le 
    nom barbare de ces micro calcifications.

     

    Parcours dans la Maladie

    2012 

    Rien à signaler

     

    Parcours dans la Maladie

     

    2013

    Pas terminée, mais lourd dossier d'ici à la fin de l'année en ce qui concerne la retraite pour invalidité.... 

    **********

    30 novembre 2013 

    Bon, j'avais mis à jour mon parcours, en août...

    Pas terminée l'année 2013, je ne croyais pas si bien dire...

     

    Donc le mardi 29 octobre, suite à des douleurs dans le bas ventre, des selles sous forme de glaires, et de la fièvre je vais chez le médecin!

    Celui ci fort ennuyé me fait un mot pour les urgences, en préconnisant

    une prise de sang et un scanner, et en me disant de prévoir un sac, car xelon lui ils me garderont!

    Les urgences.... tout un poème!

    Arrivée à 13h, assise sur une chaise jusqu'à 16h!

    Là je vois un enfant, amené par son père (pompier), être pris en charge

    dans les 10 minutes qui suivent son arrivée, pour quelques points de suture à faire au genou!

    Je ne tiens plus, et vais demander si je vais passer un jour....

    Vous êtes la prochaine....

    Donc 16h15 on m'installe, on me met une perfusion,

    et on me fait (difficilement) une prise de sang,

    puis on m'envoie passer une radio debout.

    Puis au retour, on me case dans le couloir, entre deux autres

    brancards, et rien jusqu'à 19h!

    Là, une infirmière passe et me dit :

    "on vous a dit que vous alliez passer un scanner?"

    Moi: non!

    Tout en pensant : le médecin m'en avait prescrit un,

    et j'aurais dû le passer bien avant.

    Puis le médecin des urgences passe, et me dit :

    "on vous a dit que vous alliez passer un scanner?"

    Moi: oui, pourquoi m'en fait on passer un?

    Lui, parce que les analyses montrent qu'il y a une infection, la radiologue a dit qu'elle serait là à 19h30!

    J'ai donc attendu de 13h à 19h30 pour passer le scanner prescrit par le médecin de ville, cherchez pourquoi les urgences sont encombrées ???

     

    Suite à ce scanner, hospitalisation en chirurgie à 20h30,

    à jeun strictement, sous perfusion!

    Sortie le samedi 2 novembre, avec traitement antibiotique pour 10 jours!

     

    **************************

     

    Ce mercredi (27 novembre) , j'avais donc rendez vous avec le chirurgien du service (celui que j'avais vu lors de mon hospitalisation était un remplaçant)!

    3/4h dans son cabinet, il m'a expliqué qu'il fallait opérer :

    Colectomie gauche (ablation du colon),

    j'avais cherché au préalable sur la toile, et pressentais ce qu'il m'a dit...

    Il a pris rendez vous avec l'anesthésiste, le pneumologue, le cardioloque et pour un lavement baryté, et je suis ressortie avec un dossier, et la tête bien pleine...

    Voilà, donc entrée prévue le 11 décembre, pose d'une voie centrale le 12 décembre, et intervention chirurgicale le Vendredi 13 décembre!

    Ma 13ème intervention un vendredi 13 !!!

    A suivre, donc à ma sortie....

    Prévisions : 3h d'intervention, et 7 à 10 jours d'hospitalisation....

     Bilan de cette intervention à lire 

    ICI

    **************************

    2014, 2015 = Rien à signaler wink2

                                      

     

    ba639554

     

     


    30 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique