Devoir du Goût N°111

SUJET

C'est bien parce que j’ai « le sens du devoir » parce que je ne suis pas en état !
J’espère que mon sacrifice ne sera pas vain...
J’aime cette toile calme de Marc Chalmé.
Néanmoins…
Je me demande ce qui traverse l’esprit de ces deux enfants 
Bah… On le saura lundi, vous aurez des idées j’en suis sûr…

Bien que l'on ne voie pas leurs visages,

ces deux enfants me paraissent tristes. 

Il me semble que le frère prend sa sœur sous sa protection.

Violence physique ou psychique,

voire les deux ?

Des enfants ne devraient pas subir cela !

La cellule familiale devrait être un havre de paix.

Ma puce m'a dit un jour :

"Hein mamie, on ne fait pas des enfants pour les abandonner" .

Ni pour les maltraiter !

Devoir du Goût N°110

SUJET

Qui est-il, que pense-t-il, ce pianiste ?
Qui est-elle, que pense-t-elle, assise sur le piano ?
Bah ! On verra bien lundi ce qui sort de ces deux questions…
J’espère que, comme toujours, vous écrirez.
Des choses drôles, des choses tristes, des choses qui poussent à réfléchir, des choses qui indignent, des choses qui soulagent, des choses qui reposent, des choses qui fatiguent, des choses qui guérissent.
Des choses qui, comme chaque fois enseignent…
Bref, des choses à lire.

William pense que c'est un  supplice que de devoir fixer

les jambes d'Anna, en sachant qu'une fois la pose terminée,

chacun rentrera chez soi.

Il sent bien qu'elle le fusille du regard,

pour lui faire comprendre qu'il ne doit rien espérer.

Anna se dit : heureusement que j'ai  exigé que mon visage

n'apparaisse pas sur l'affiche que peint Robert.

Qu'auraient pensé mes parents en me voyant 

dans cette position aguichante ?

En plus cela me permet d'être naturelle,

et de bien faire comprendre que cette pose suggestive

n'est qu'un moyen de me faire de l'argent de poche,

pour pouvoir continuer mes études !

L'affiche du film : Meurtre au piano bar sera placardée

devant tous les cinémas, mais personne ne saura jamais 

que c'est Anna qui posait.

William et Robert ne vendirent jamais la mèche.

Devoir du Goût N°109

SUJET

Cette lithographie de Maurice Utrillo, que j’ai vue il y a bien longtemps au « MOMA »

et qui m’est revenue à l’esprit au musée de l’Orangerie il y a deux jours, me saute à la mémoire.

Et à vous ?

Bah ! On verra lundi…

Jacques : " la rue est bien vide, il n'y a pas de vie"

Annie : " oui, c'est pour te laisser le temps de t'accoutumer.

Tu te rends compte, dix sept ans que nous ne nous sommes pas vus !

Oh je t'ai suivi pas à pas, je sais que tu as continué d'accomplir de grandes choses !

Tu t'es remarié, j'ai été  contente que tu puisses être heureux.

Jacques : " J'ai été tellement dévasté, en 2004, lorsque tu m'as quitté !"

Annie : "Oui, je sais, mais ces douleurs, il fallait que cela cesse !

Durant ces dix sept ans, c'est l'apaisement qui a prévalu.

Maintenant, nous sommes de nouveau réunis pour l'éternité"

Annie Auxiette est décédée  en novembre 2004, je l'avais connue lors

des séjours de ski organisés par son mari, lorsque j'étais au lycée.

Jacques Auxiette est décédé ce 10 décembre,

il a été mon professeur de mathématiques en seconde,

puis le censeur de mon lycée.

J'ai un excellent souvenir de lui, attentif, accessible et sympathique.

Par la suite, il a été proviseur, maire de La Roche sur Yon,

président du conseil régional Pays de la Loire. 

Je l'ai connu entre 1972 et 1977.

Ce qu'en disent ses collègues

Voilà, j'étais jeune lorsque j'ai croisé son chemin,

je l'ai beaucoup apprécié,

mais je n'avais pas conscience d'avoir côtoyé

un homme avec autant de qualités humaines.

Devoir du Goût N°108

SUJET

Cette porte de grange ou d’étable, va savoir, me rappelle quelque chose ces temps-ci.
Je profite après le début de l’Avent avant Noël, pour vous suggérer de fait un sujet en complément des fêtes.
Elle m’inspire évidemment une histoire.
Plus exactement un dévoiement.
Mais à vous ?
Vous lira-t-on lundi ?

Comme toujours lorsque Le Goût propose une toile,

j'ai cherché sur la toile d'où elle provenait.

Figurez vous que c'est un Patrice qui l'a peinte.

 Lorsque j'ai lu le titre de ce tableau :

"Les oies blanches et la vieille grange"

j'ai tout de suite pensé à cette chanson de Michel Delpech

" Par dessus l'étang

Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée "

Ils sont tous les deux des amis de la nature,

et finalement cette association est cohérente.

Patrice et Michel, cela m'a fait sourire,

et m'a évoqué  Patrice et Michèle,

que nous connaissons "bien".

J'espère que pour ces fêtes qui approchent,

vous aurez eu de bonnes nouvelles concernant

l'Ours et Merveille,

et que vous aurez le Goût de  faire la fête

le 24 décembre au moment magique de l'Heure Bleue.