•  

    Au début des vacances, nous avons eu ma puce durant quelques jours.

    Ce devait être 5 jours.

    La première soirée, et la première nuit ont été compliquées.

    Elle pleurait, voulait papa et maman.

    J'ai argumenté, que ses parents travaillaient,

    et qu'il n'y avait pas d'autres solutions que de rester chez nous.

     

    Le lendemain, je la voyais compter sur ses doigts,

    et me doutais bien que c'était pour 

    voir où elle en était des nuits à passer loin de chez elle.

     

    A un moment donné, dehors,

    elle me dit:

    "je ne comprends pas,  j'ai passé une nuit chez toi,

    et il me reste toujours 5 nuits."

     

    En fait, elle baissait son pouce,

    mais elle partait de 2 sur son index.

     

    Soustraction

     

    J'ai eu tout le mal du monde

    à lui expliquer qu'il fallait compter 

    1 à partir de l'index,

    et que de ce fait il ne lui restait plus 

    que 4 nuits.

     

    Elle a fini par comprendre,

    et je lui ai dit,

    tu vois tu as fait du calcul.

    Il a fallu que je lui explique ce qu'était le calcul,

    elle m'a répondu :

    "ah c'est des maths, je préfère dire maths !"

     

    Sa mère pensant que 5 jours c'était trop

    a fini par trouver une solution pour le vendredi,

    elle a donc passé une nuit de moins.

    Le jeudi matin, en se levant,

    elle a dit :

    "je ne comprend pas pourquoi on m'enlève une journée chez toi".

     

    Ah, ces petits, c'est compliqué

    de les satisfaire...

     

    En vacances avec l'autre mamie.

     

     


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  •  

    Le dernier devoir donné par le Goût,

    nous a donné l'occasion,

    aux uns et aux autres de parler de l'injustice de certaines punitions.

     

    Nous étions 4 enfants, 

    j'étais l'aînée avec respectivement,

    1 an et 6 ans d'écart avec mes sœurs, et 4 ans avec mon frère.

     

    Il n'était pas rare que nous soyons punis 

    tous les 4, pour une bêtise

    que l'un d'entre nous avait faite.

     

    Souvent, l'un en question, était mon frère,

    il ne se dénonçait jamais,

    puisqu'il n'était ni plus ni moins puni que les autres...

     

    Nous le savions, et subissions.

     

    Une fois, alors que nous voulions regarder

    "la piste aux étoiles",

    mon père a dit que c'était possible 

    si je faisais avec lui des exercices de calcul,

    (je venais de sauter une classe (CE2),

    et il me manquait quelques acquis).

     

    J'ai accepté, surtout pour ne pas

    que toute la fratrie soit privée de cette émission.

     

    Au bilan, mes sœurs et mon frère ont pu regarder,

    mais moi pendant ce temps là j'ai du bosser,

    et n'ai pu voir que les dernières minutes.

     

    Je me souviens que de surcroît 

    ma mère m'a grondée pour avoir accepté le deal !

     

    Réciter nos leçons était un vrai calvaire,

    cela prenait des heures,

    avec en supplément des mots à épeler,

    des coups (évoqués dans mes commentaires)

    des lignes à copier,

    après que ma mère nous ait passé de l'arnica.

    Parfois à 23h nous y étions encore.

     

    Alors en 6ème

    (j'avais entre 10 et 11 ans, puisque j'avais 1 an d'avance)

    j'ai décidé de ne plus aller réciter mes leçons !

    Mon père nous a tous privés de télévision à partir de ce moment là,

    mais je n'ai pas cédé.

     

    Voilà d'où est partie mon aversion pour l'injustice,

    et ma détermination dans certaines circonstances. 

     

     


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  •  

    Devoir du Goût 

     

     

    SUJET

     

     Rite de pas sage...

    Je sais bien que c'est mauvais mais que voulez-vous, je ne peux résister…
    Donc, lectrices chéries, vous savez bien que quand on n’est pas sage ou pas attentif, on est puni.
    Je suis sûr que vous aimez bien les histoires d’enfant pas sage…
    Racontez nous une histoire de pas sage.

     

     

    J'ai certainement fait des bêtises

    avant d'entrer en seconde,

    mais je  m'en souviens peu,

    aussi nous allons retourner au lycée.

     

    Un jour,  alors que nous étions en étude,

    dans la même salle que celle de la nuit à l'araignée,

    nous jouions au tarot.

    Tout à coup le "surgé" entra,

    toujours lui !

     

    Bien entendu nous n'avions pas le droit 

    de nous adonner à cette activité à cette heure là !

    Il nous confisqua donc une partie du jeu,

    certaines d'entre nous ayant eu le temps

    de cacher leurs cartes.

     

    Quelques jours plus tard,

    je frappai à son bureau,

    et lui tendis les cartes en ma possession

    en lui disant :

    "Ni vous ni moi ne pouvons nous servir de ce jeu

    actuellement, donc autant que vous ayez tout le jeu."

     

    Amusé de ma démarche il me rendit mes cartes.

    Ce jeu existe toujours,

    depuis environ 45 ans, il m'a suivie partout.

     

    Tarot

       Je ne pourrai vous lire que ce soir, 

    3 petits enfants et leur père passent la journée chez nous. 

     

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  • Le Devoir du Goût 

     

    Colonie de vacances

      

    SUJET

     

    Heure-Bleue me disait hier « Un devoir ?

    La semaine du quinze août ?

    Mais tu rêves Minou ! Personne ne le fera ! »
    J’en avais pris mon parti quand ce matin, Gwen me dit qu’elle est passée voir ce que je proposais comme devoir.


    Alors pour lundi je vous propose une photo en espérant qu’elle vous inspirera...

     

     

     

    Alors que la scène du tableau proposé par le Goût 

    se passe certainement dans une classe,

    les images qui me sont venues sont celles de la colonie de vacances,

    où ma sœur et moi sommes allées 2 années de suite.

     

    Je ne me souviens plus quel âge nous avions,

    à mon avis,  7/8 ans pour ma sœur, et 8/9 ans pour moi.

     

    Nous partions donc du Loir et Cher, en car,

    pour Notre Dame de Monts en Vendée.

     

    C'était une colonie tenue par des bonnes sœurs.

    Le côté bonne soeurs était un peu lourd,

    prière debout dans la cour tous les matins.

    Messe le dimanche en plein soleil, debout.

    Nous étions habillées d'un chemisier blanc, d'une jupe bleue marine, et d'un béret bleu marine.

    La jupe et le béret avaient été tricotés par notre grand mère paternelle.

    Nous "mourrions de chaud" dans ces vêtements,

    je me souviens même avoir eu un malaise.

     

    Pour le reste, c'étaient jeux dans l'enceinte de la colonie,

    dans les dunes, dans la forêt, sur la plage.

    D'excellents moments en fait.

     

    Nous, les enfants de Neung sur Beuvron,

    avions un petit bâtiment rien que pour nous,

    de ce fait dans le dortoir, nous n'étions pas très nombreuses.

     

    Un jour, les monitrices ne trouvant pas ma soeur,

    sont allées voir si elle n'y était pas,

    elles l'ont trouvée une corde autour du cou !

     

    C'est un souvenir poignant pour moi,

    je ne sais pas pourquoi elle avait fait cela,

    si jeune !

    Même si j'ai une petite idée...

     

    Nous ne savions pas ni mes parents, ni nous,

    que 2 ou 3 ans plus tard nous habiterions dans ce département. 

     

    Colonie de vacances

    Photo trouvée sur la toile, d'une colonie en Vendée. 

     


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