J'ai connu le temps des ouvreuses de cinéma.

Celles qui déchiraient le billet à l'entrée,

parfois même vous plaçait comme au théâtre si vous arriviez en retard à l'aide de leur petite lampe de poche.

En ce temps-là, il y avait une première partie avec un court-métrage, puis les "actualités".

Ensuite, l'entracte  pendant lequel on visionnait des publicités.

Certaines vous incitaient à aller vivement auprès d'une ouvreuse ou à l'intepeller pour qu'elle vienne près de votre place.

Munie d'une corbeille rectangulaire en osier suspendue à son cou,

elle vendait les fameux bonbons Krem*, les caramels Dupont d'Isign*, les esquimaux Gerva**, etc...

Enfin venait le film. L'obscurité se rétablissait et l'ouvreuse disparaissait...